Réunis en assemblée générale (AG) le 9 août pour apprécier et évaluer les acquis de négociations avec la tutelle, suite à la grève déclenchée le 2 août 2017, les membres de l’intersyndicale des régies financières de l’Ogooué-Maritime n’entendent pas lever la grève, contrairement à la décision prise par leurs camarades de Libreville.

Un moment de protestation pacifique des agents des régies financières de Libreville (Archive). © Union/Sonapresse

 

Les fonctionnaires des régies financières de la province de l’Ogooué-Maritime semblent plus difficiles à convaincre que leurs collègues de Libreville. C’est du moins ce qui ressort d’une déclaration faite le 9 août, après une assemblée générale à Port-Gentil, la capitale économique, au cours de laquelle, ils ont décidé de poursuivre la grève. Ils s’opposant à la décision d’une suspension de grève adoptée par leurs camarades de Libreville.

L’intersyndicale des régies financières de l’Ogooué-Maritime met en avant «le non-respect du paiement total des arriérés de primes», le fait de n’avoir pas obtenu «de manière effective le minimum des revendications pour lesquelles elle était disposée», soit «un bonus 1 et deux bonus 2».

Ils dénoncent également la «mise en place de manière hâtive du nouveau mécanisme de gestion de la prime (PSIP) sans consultation des partenaires sociaux», la «non-soumission du document à l’Assemblée générale avant sa signature par le président de l’intersyndicale, l’absence de procès-verbaux de l’AG validant les négociations avec le gouvernement», ainsi que «l’absence de périodicité dans le paiement des primes d’une catégorie d’agents des régies dans le versement du bonus 2 depuis trois ans» et «l’absence de dates exactes d’apurement des arriérés».

Toutefois, l’assemblée générale a pris acte de la nouvelle répartition du produit du contentieux fiscal et douanier. Dans cet esprit, elle a marqué son accord, tout en demandant qu’un arrêté ministériel soit pris avant l’application de celle-ci, au plus tard, le 30 septembre 2017.

 
GR
 

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