Des échanges diplomatiques portant sur la promotion des investissements et le climat des affaires entre le Gabon et l’Afrique du Sud se sont ouverts lundi 8 octobre 2012 à Libreville. Ils ont pour ambitions faciliter les relations économiques entre les deux pays, mais surtout de favoriser l’augmentation d’échanges.

Elizabeth Thabethe, le ministre déléguée au Commerce et à l’Industrie d'Afrique du Sud - © D.R.

Pour les deux parties, il s’agit de hisser les relations commerciales des deux pays au même niveau que leurs relations politiques. Le lundi 23 avril dernier, la place de Gabon expo de Libreville a été le théâtre d’une mini-foire d’exposition figurant le dialogue de la culture gabonaise avec son homologue sud-africaine. La manifestation entrait dans le cadre des activités marquant le jumelage de Libreville avec Durban, survenu le jeudi 26 avril 2012.

Cette coopération s’accentue donc et passe à un niveau supérieur dans la mesure où le pays de Nelson Mandela et celui d’Omar Bongo Ondimba développent une stratégie devant leur permettra de pratiquer des échanges économiques les plus fluides.

La délégation sud-africaine est conduite par le ministre déléguée au Commerce et à l’Industrie, Elizabeth Thabethe. À l’occasion, l’ambassadeur d’Afrique du Sud à Libreville, Pandit Shope-Linney, a indiqué: «Nous savons qu’il y a plusieurs opportunités au Gabon mais nous essayons de voir quels genres d’affaires nous pouvons développer ensemble dans le but d’augmenter également notre aide». Toutes choses qui font dire au ministre déléguée Sud-africaine qu’il «existe au Gabon des opportunités d’affaires et la possibilité de créer des conditions favorables aux investissements sud-africains».

A leur suite, le président de la Chambre de commerce, d’Agriculture et d’Industrie du Gabon, Jean Baptiste Bikalou, a reconnu que le Gabon a également beaucoup à apprendre de l’Afrique du Sud. Propos soutenus par ceux du Secrétaire général adjoint du ministère en charge de la Promotion des investissements, Jonas Lola Mvou, qui a souhaité que les deux pays puissent revisiter le cadre juridique régissant leurs échanges économiques, pour améliorer les conditions de mise en œuvre de leur coopération.

Rappelons que, hors de toutes politesses diplomatiques, c’est la Rand Merchant Bank qui classe le Gabon comme un pays peu intéressant pour les investisseurs dans son dernier rapport prospectif «Where to Invest in Africa» 2012, ce qui donne une idée du chemin que les représentants gabonais ont encore à parcourir pour intéresser enfin l’Afrique du Sud.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. le gabonais curieux dit :

    je suis content des nouvelles relations entre Libreville et Johannesburg. Car après l’échec de notre compatriote Jean Ping plusieurs indiscrétions prédisaient une rupture de pont entre ces deux pays mais mal en ait pour eux le Gabon demeure un pays de coopération constructive grâce aux nouvelles autorités.

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