Alors que les négociations avec le gouvernement sont au point mort, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) revient sur les mobiles du blocage.

Paul-Aimé Bagafou, secrétaire général de l’Onep. © gaboneco.com
Paul-Aimé Bagafou, secrétaire général de l’Onep. © gaboneco.com

 

En réaction au courrier du gouvernement daté du 19 décembre courant, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a répondu, le 24 du même mois, par une lettre à travers laquelle elle rappelle un certain nombre de faits. D’entrée, le syndicat évoque la question de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Pour lui, il apparait clairement que «les propositions qui (leur ont) été faites lors des négociations des 9 et 11 décembre 2014, n’ont pas trouvé l’assentiment de (leurs) adhérents réunis en assemblées générales dans les différentes bases syndicales, le 13 décembre 2014». Jugeant ces propositions superficielles, «car ne ciblant qu’une infime minorité de travailleurs bénéficiant aussi bien d’assurances retraites complémentaires que de bonus qui du reste sont ponctuels», les adhérents ont donc opté pour la poursuite de la grève.

L’Onep rappelle qu’une sortie de crise passe par la suspension des prélèvements CNAMGS (notamment de la part salariale), «le temps que des échanges avec tous les partenaires concernés par le fond du secteur privé et parapublic soient organisés comme cela avait été convenu le 9 décembre 2014». Ces rencontres permettraient notamment de revoir rapidement le taux, l’assiette et le plafond des cotisations, comme cela avait été convenu le 9 décembre avant que le gouvernement ne change unilatéralement d’avis quelques jours plus tard. «Nous restons donc une fois de plus disposés à avancer sur cette question dont la conséquence principale dans les conditions actuelles de prélèvements, est la mise en péril de notre santé et de celle de nos ayants droit», indique l’Onep.

Au sujet de la situation des délégués du personnel de Perenco, les bases syndicales de l’Onep, considérant toujours la responsabilité de l’Etat, «attendent la diligence du gouvernement en vue de l’annulation des sanctions disciplinaires et la réintégration des personnes concernées par le licenciement». Même attitude dans l’affaire STSI Boccard, où le syndicat est également dans l’attente de la réintégration des 53 salariés licenciés, conformément à la décision de l’administration du Travail, «qui (rend) nuls et de nul effet, les actes posés par Richard Lechien dont la qualité de directeur général est contestée». Et le syndicat de conclure en indiquant qu’il reste disposé à̀ «discuter de toute proposition permettant de faire évoluer positivement la situation».

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Rigolade dit :

    Faite savoir à Monsieur Paul-Aimé B, qu’il connais pour temps bien le Proverbe (On ne vais pas d’omelettes sans caser des Œufs.
    Franchement nos frères vous êtes incorrigibles.
    Vous voulez le beurre , l’argent du beurre , et le sourire de la fermière.
    Quel rigolade dans notre Gabon d’abord.
    Une sanction reste une sanction, si le gouvernement de notre république à juger bon de donner des sanctions ses par ce que la situations dans laquelle vous avez mis le pays et plus que grave.
    A quoi sers des négociations dans ce qua la , non vous voulez opter pour la manière forte.
    Ce temps est révolu, nous somme au vingt unième siècle, et nous avancerons avec vous ou sans vous.
    Rigolade…

    • AZOTH dit :

      Je pouffe de rire comme les diplomates devant votre ministre des affaires je ne sais plus ..

      Sincerement sais tu de quoi tu parles? pourquoi tu vas prendre le pb aux feuilles alors que les racines sont la.

      ecoute cette fable de ZOTH, raconté a un petit gabonais dans klk mois.

       » Mon enfant , un jour , les brouteurs du palais de marbre broutaient tellement , et a vive allure que la france decida , depuis le compte des operations du gabon logé a la bande france, de ne plus verser que le minimum; c’est a dire les salaires des gabonais et le minimum pour le fonctionnement de la republique.

      Cette coupure choqua les brouteurs dits emergents, car la nouba , la bamboula et le bling bling s’en trouverent fort impactés. Comme reaction , ils se lancerent dans le rognage des salaires des gabonais , en instituant une ponction ooo combien enorme sur les salaires, en faisant croire que c’etait pour les pauvres gabonais.

      Maiss avant ces brouteurs avaient tenté de  » magataper  » comme on dit chez les ivoiriens, ELF et les autres grandes societés, sans succes.

      Les moutons noirs de la troupe, les « bikelas » ( en fang= cabris = tetus)
      , les vrais gabonais LIBAMA, ONA ESSANGUI,BAGAFOU et les autres , ne l’entendaient pas de cette oreille.

      ils lancerent le blocage, en mettant le petit peuple au parfum , mais avec strategie et intelligence … ces bikelas

      Ce blocage , car le ponctionnement des 2.5 fois 2 sur les salaires devait permettre aux brouteurs de continuer leurs vies de tampis tampis,
      enerva encore plus les emergents; ils commencerent la politique de la terre brulée: merde devant les ambassades, injures aux diplomates, couillonnades des gabonais…

      Un de bikelas, BAGAFOU, decida de taper la ou ca fait mal

      Nous en sommes la ce soir …… mais c’est pas terminer mon petit le meilleur reste a venir

      Pendant ce temps je soufflais

      …Si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots. Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles, sans mentir toi meme d’un seul mot…

      ..Et te sentant hai, sans hair a ton tour, pourtant lutter et te defendre…

      TU SERAS…..  »

      y’a une suite et bientot je te le jure !

    • Ismael Boussamba dit :

      Rigolade,

      on a du mal a te lire tant ta grammaire est equivalente a ton raisonnement. Neanmoins,j’espere que tu n’es pas gabonais car lorsque tu dis: « nous » avancerons; tu ne parles surement pas des gabonais car nous, ca fait plus de 47 ans qu’on recule….

  2. Un citoyen dit :

    Cher Rigolade,

    Quand on ne maîtrise rien d’un sujet, le mieux est de se taire à défaut d’aller chercher l’information exacte.

  3. HUNDRA dit :

    Cher Rigolade, tout est dit dans tin message.

  4. Bassomba dit :

    Onep! continuez votre grève! Oh! On commence à avoir faim? Ok reprenons les négociations, mais aillons toujours en tête que l’Etat reste l’Etat, il faut éviter de l’affronter de front!

  5. larigueur dit :

    Si tu tourne le dos à ton challenger il n’hésitera pas à t’abattre de dos alors il faut lui faire face de front…vive l’ONEP

  6. larepublique dit :

    C’est sa le combat le gouveneement est pret a tout pour garder les 2.5% on devrait tenir le coup. on vera bien qui va baisser la cullotte ils apporte des produits petrolier des autres je crois que ils feront aussi autant avec les recette du pays qui sont en juste libre

  7. la voix de mangondo dit :

    c’est quand même désolant de constater qu’au GABON on parle de réduire le chômage mais on licencie des gabonais à l’ONEP.je me demande si c’est une forme de solidarité et de partage prôné par le chef de l’État??

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