Les populations d’Ovan, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, et Djoutou, dans le Haut-Ogooué, ont récemment signé des conventions leur permettant de gérer les ressources forestières de leurs terroirs.

© imagesdugabon.ga

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Le ministre de la Forêt vient de procéder à la remise officielle de deux nouvelles conventions de foresterie communautaire, précisément à Ovan, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, et Djoutou, dans le Haut-Ogooué. Par cette action, les communautés locales pourront contribuer aux activités de gestion durable des ressources naturelles.

La participation des «communautés villageoises» dans la gestion des ressources forestières est désormais considérée comme une partie essentielle de tout projet de conservation des forêts. A travers des conventions de gestion signées avec le ministère en charge de la Forêt, les communautés bénéficient de portions du domaine forestier rural pour une durée limitée et renouvelable. Ce faisant, elles s’engagent à respecter un Plan simple de gestion (document permettant de mieux connaître son bois ou sa forêt, définir des objectifs et faciliter les choix et décisions à prendre ainsi que prévoir un programme précis de coupes et travaux…).

Les revenus issus des activités menées dans cet espace ont pour vocation le développement du village. D’autres avantages peuvent également être notés. Il s’agit de la capacité, pour la communauté, d’interdire ou autoriser des activités dans son terroir, l’absence de taxes sur les revenus, l’apprentissage des métiers du bois, la création d’emplois, etc. Normalement, cette gestion collective doit profiter à tous.

De plus en plus de communautés locales expriment le besoin de disposer d’une convention d’attribution de forêts communautaires. Sur une cinquantaine de demandes soumises à l’administration compétente, seule dix de 43.493 ha ont prospéré. A ce jour, cinq forêts communautaires ont définitivement été attribuées.

 

 
GR
 

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