Un atelier d’élaboration du dossier d’inscription du rite Ndjobi sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été organisé du 23 au 25 mai à Franceville.

Le Ndjobi, bientôt au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. © Marie Noëlle Adèle

 

Scènes de l’atelier. © Gabonreview

C’est en 2018 que le dossier du Gabon sera soumis au comité intergouvernemental de sauvegarde de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). A moins d’une année de cette échéance, les autorités gabonaises s’activent. En partenariat avec l’organisme onusien, le ministère en charge de la Culture et des Arts a organisé, du 23 au 25 mai à Franceville, un atelier d’élaboration du dossier d’inscription du rite Ndjobi, sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Animé par le directeur de la Conservation du patrimoine culturel, Germain Owono Essono, les travaux ont permis de peaufiner les contours de cette candidature.

Dès l’ouverture des travaux à l’Hôtel de ville de Franceville, Jean Didier Sakoussou, le troisième maire adjoint, en charge de la Culture a décliné les objectifs de la convention, qui sont notamment la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le respect du patrimoine, la sensibilisation au niveau local, national et international, la coopération et l’assistance internationale. Les mesures prises au niveau national ont également été présentées aux acteurs du Ndjobi (chefs coutumiers et praticiens) ayant pris part à l’atelier.

A l’issue de la phase théorique des travaux, la délégation du ministère de la culture a initié plusieurs activités, à savoir, une descente sur le terrain pour rencontrer les praticiens du Ndjobi, l’organisation d’ateliers pratiques, la projection de vidéos sur le rite et d’autres les danses. Classé deuxième après le Mvet parmi les éléments du patrimoine culturel immatériel du Gabon, le Ndjobi, selon la convention 2003 de l’Unesco, est perçu comme «une pratique sociale, un rituel, une connaissance et une pratique concernant la nature auxquels les éléments matériels sont associés».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Sous couvert du vernis culturel, une récompense pour le silence complice des dignitaires du haut Ogooué.
    Pitoyable régime fasciste en quête de soutien.

    Pourquoi ne pas avoir associé l’ensemble des rites du Gabon ?
    Parce que nous sommes au bongoland, ce monstre qui dévore huit provinces et demi et s’engraisse de la misère, viole les cultures…

  2. dibal dit :

    ET LE MOUIRI, LE BOUITY, LE NDJEMBE, LE MVET, L’OKOUKOUE, LE MBOUMBAYANO, LE MOUGOULOU, LE BIERI, LE COCOYANDE, LE REVESSE, MABANDJI, ELOMBO, LE NZEGHO…………???????????????????????????????????????????????????????

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