Trois érosions significatives sur le tronçon Kélé-Assiami, en allant vers Akiéni, dans la province du Haut-Ogooué, menacent de couper le trafic, si rien n’est fait par les autorités pour remédier à cette situation.

Au village Assiami, une dangereuse érosion a complètement détérioré la voie. © Gabonreview

 

La localité d’Akiéni dans le Haut-Ogooué, pourrait être coupée du reste du pays, du moins par voie terrestre, si rien n’est fait. En effet, trois érosions significatives sur le tronçon Kélé-Assiami, en allant vers Akiéni menacent de couper le trafic.

Et pour cause, depuis plus de 15 ans que cette route a été construite sur la base des buses métalliques au niveau des rivières Lékabi et Assiami, aucun entretien n’a plus jamais eu lieu sur cette voie. Ce qui a eu pour conséquences, l’affouillement des buses métalliques disposées pour favoriser l’écoulement des eaux des rivières.

Fragilisées par l’usure du temps et la forte pluviométrie, les buses se sont détériorées, occasionnant une importante érosion évolutive sur la route à trois endroits, notamment au PK49, au niveau de la rivière Lekabi, au PK 40, à la rivière Assiami vers les antennes, et au PK43 au niveau du village, où la route est complètement creusée, laissant des trous béants.

Cette détérioration de la voie, représente aujourd’hui un véritable danger, surtout de nuit, pour les automobilistes qui la pratiquent au quotidien. La visite sur les lieux du ministre des Infrastructures, il y a quelques jours, permettra-t-il un début de solution à cette situation.

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«Cette voie malheureusement n’a pas fait l’objet d’un entretien depuis sa construction, il y a plus de 15 ans. La plus part des ouvrages d’écoulement des eaux qui ont été posés sont des buses métalliques qui ont en général une durée de vie de 10 ans», a déploré le ministre des Infrastructures.

«Toutes ces buses placées sur ce linéaire malheureusement sont corrodées, avec pour conséquences des affaissements de la chaussée, ajouté à cela la forte pluviométrie qui entraîne le déplacement des terres et il y a eu des glissements de terrain sur la route à trois endroits menaçant une rupture de la circulation», a poursuivi Jean-Pierre Oyiba.

Selon le directeur provincial des Travaux publics du Haut-Ogooué, un dimensionnement d’un dalot bien construit, serait nécessaire pour réduire le risque de l’effondrement de la route. En effet, au niveau du PK49, entre Akiéni et Ngouoni, sur la rivière Lekabi de Ngouoni, c’est un véritable ouvrage hydraulique qu’il faudra entreprendre, a estimé Sylvain Sama.

«Il y a plus d’un an, cette partie de la route a été creusée par l’érosion il s’agit d’un affouillement d’une batterie de trois buses métalliques de diamètre 1500 mm», a expliqué le responsable provincial des TP. Un autre point noir (menace de circulation) est également perceptible au PK 40, au niveau de la rivière Assiami où la route risque dans peu de temps d’être totalement coupée.

Au PK 43 au niveau du village Assiami, une dangereuse érosion a complètement détérioré la voie, «ici il s’agit d’un affouillement d’une batterie de trois buses métalliques de diamètre 1500 mm, avec une apparition d’un trou béant sur la déviation avec risque d’interruption de trafic», a souligné Sylvain Sama.

La réhabilitation de cette route, devenue un danger public, est pour le reste une priorité urgente, d’autant qu’il est question de sécurité des populations, au-delà du fait que la voie routière reste un facteur de développement. Le ministre des Travaux publics, Jean-Pierre Oyiba, a pris l’engagement de faire un rapport au Premier ministre et au chef de l’Etat pour que des mesures urgentes soient prises. En attendant, le danger est à l’affût.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. djouori dit :

    Mais c’est la route du village du fils de Josephine Kama alias Patience Dabany et de tonton Associé et Général de son état.
    Tiens, Akbar Onanga serait aussi de ce coin? Bon nous vivons tous à Libreville et puis le gouverneur ou le directeur des TP irons en prison pour prouver aux habitants d’Akieni que c’etait pas la faute du vrai fils de Kama et neuveu d’Ontintin.

  2. AKO ABAA dit :

    Pourquoi vous ne voyez que celle d’Akieni et non pas aussi celles d’ailleurs? Akieni n’est pas une ville exclue ni isolée des autres localités. Et ensuite, est-ce mon Aîné Ali AKBAR ONANGA qui est chargé des routes ou TP au Gabon? Finalement, on revient à la vielle époque où seuls les fils d’une localité pouvaient entretenir chez eux. Le Gabon est un état indivisible et évolutif si j’en crois mes yeux

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