Conçu pour offrir plus de possibilités de partenariats aux pays africains, le sommet Russie-Afrique se veut un succès. Le Maroc qui a inscrit sa participation dans le cadre de l’intérêt du roi Mohamed VI pour la mise en œuvre de l’agenda africain pour la paix et le développement s’est réjoui de sa participation en promouvant un partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et les pays africains.

Pour le Maroc, le sommet Russie-Afrique ouvrede nouvelles perspectives en termes de partenariats. © D.R.

 

Le Maroc qui a pris part aux travaux de Sotchi via une délégation de haut niveau, composée du Chef de gouvernement et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a estimé que le sommet Russie-Afrique est un tournant dans les relations entre le continent africain et la Fédération de Russie. Pour lui, il a jeté les bases d’un partenariat ambitieux, novateur et mutuellement bénéfique. Si à la veille du sommet, Vladimir Poutine disait respecter le principe proposé par les Africains eux-mêmes afin d’apporter des «solutions africaines aux problèmes africains», le Maroc souligne l’importance stratégique accordée par la Russie à l’Afrique. Notamment, «son engagement à bâtir des relations futures basées sur des intérêts communs et un partenariat gagnant-gagnant au service du développement du Continent».

Cette vision de Poutine qui, pour le développement de l’Afrique, s’indigne contre le pompage des surprofits dans la définition des partenariats convergerait avec celle du roi du Maroc qui dit placer l’Afrique au cœur de ses orientations diplomatiques. Satisfait de l’organisation de ce sommet qui ouvre de nouvelles perspectives en termes de partenariats, ce pays considère la diversification des partenariats du continent comme une opportunité positive pour le développement et la croissance en Afrique. Raison pour laquelle le royaume a pris part à ce sommet aussi bien sur le plan économique via le forum économique où les opérateurs marocains ont participé aux diverses activités et panels du programme que sur le volet politique.

«La Russie n’a pas invité la pseudo-rasd, malgré de nombreuses tentatives de la part de nos adversaires, à prendre part à cette manifestation», a apprécié le Maroc qui affirme que «ces tentatives sont restées vaines grâce à la vigilance et à la mobilisation de la diplomatie marocaine». Pour le pays, «c’est aussi la démonstration faite par un membre du Conseil de sécurité qu’une entité fantoche n’a, en effet, pas sa place aux côtés des États africains».

Le Maroc qui juge réussie sa participation à ce sommet, assure qu’elle s’est inscrite dans la voie tracée par les deux visites du roi Mohamed VI en Russie. À en croire les autorités du pays, «elles ont propulsé les relations bilatérales, à un niveau jamais égalé jusque-là, à travers une coopération accrue et multidimensionnelle, couvrant les aspects diplomatiques, les échanges économiques, les relations culturelles et sociales ou encore d’autres dimensions comme le tourisme et la coopération décentralisée».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Que reste-t-il du sommet France – Afrique ?
    Donc, petit à petit on tourne cette page nébuleuse ?
    Alors, réjouissons-nous !!!

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