Les partis politiques signataires de l’accord du 23 mars 2015 (S23) et le Front de l’opposition pour l’alternance (Front) ont condamné, le 22 juin dernier lors d’un point-presse, ce qu’ils qualifient de machination et harcèlement contre Jean Ping.

David Mbadinga, porte-parole des alliés de Jean Ping, le 22 juin 2016 à Libreville. © Gabonreview

David Mbadinga, porte-parole des alliés de Jean Ping, le 22 juin 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
Après une minute de silence obtenue par David Mbadinga, leur porte-parole, en mémoire de Pierre Amoughe Mba, président de l’Union pour le progrès et la liberté (UPL) et membre du Front, dont le décès en France, des suites d’une maladie, a été annoncé le même jour, les propos du procureur de la République, Steeve Ndong essame Ndong, le 18 juin dernier, ont été taxés d’action visant à nuire à la candidature de Jean Ping à la prochaine présidentielle. «Il (le procureur) va jusqu’à préciser avant même que sa police judiciaire n’ait rassemblé la moindre preuve de ces accusations que ce sont des «faits avérés et établis», a lancé David Mbadinga.  «Il annonce même ce que le pouvoir entend réserver à Jean Ping, à savoir, une peine de prison d’un mois et une amende de 24.000 francs CFA», a-t-il poursuivi.
Pour rappel, le procureur de la République a affirmé, lors d’un point-presse, que depuis quelques mois, Jean Ping est en conflit avec la loi, du fait de propos et comportement portant gravement atteinte à la sécurité et à l’ordre public ainsi qu’aux intérêts fondamentaux de la Nation. Le magistrat a parlé de graves propos appelant la population à la haine, à la désunion des citoyens et à braver l’autorité de l’État.
Pour les partis politiques soutenant l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, la déclaration du procureur de la République montre que l’heure est grave. «Et comme nous le prédisions, lors de nos précédentes déclarations», ont-ils rappelé, Ali Bongo, assisté de son procureur de la République, vient de mettre publiquement à exécution le plan diabolique et anti-démocratique visant à éliminer Jean Ping de la prochaine élection présidentielle, a littéralement dénoncé le conglomérat de forces politiques proches de Jean Ping.
Rappelant qu’à partir du 12 juillet prochain les candidats à la prochaine présidentielle vont commencer à déposer leurs dossiers de candidature, les alliés de Jean Ping estiment que le pouvoir s’ingénie à orchestrer une machination destinée à empêcher, coûte que coûte, celui-ci de déposer son dossier de candidature à cette élection. Aussi, ont-ils condamné «avec force, ces manœuvres d’intimidation et de harcèlement dignes du terrorisme d’État». Et de prendre à témoin la communauté internationale qui a toujours exhorté la classe politique locale à se préparer à cette élection dans un climat apaisé. Ce à quoi, pour leur part, s’attèle tout particulièrement Jean Ping tout au long de ses rencontres avec les populations.
«L’espoir qu’il suscite (Jean Ping – ndlr) auprès des populations est tellement immense qu’il effraie le pouvoir chancelant et en perdition du PDG émergent», a dit David Mbadinga. «Un peuple prêt à conduire le candidat Jean Ping jusqu’à la victoire pour l’alternance et le changement auxquels toute la nation aspire», a conclu le porte-parole des alliés de Ping.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean.jacques dit :

    Parler d’harcelement pour un banfit comme ping.il vous manque vraiment d’arguments

  2. Jean nzela dit :

    Qui va harceler jean ping . Le vieux chintoko. Laisser nous simplement voter simplement Ali Bongo .

  3. Fridelia dit :

    Ping doit tout simplement répondre de ces actes

  4. Jean dit :

    Ce Ping est capable d’orchestrer n’importe quels maux dans ce pays.

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