Une grève a été lancée au sein de cette structure par le personnel qui réclame le paiement de ses salaires et primes, ainsi que l’amélioration de ses conditions de travail.

Les agents du Samu Gabon réclament le paiement de 8 mois de salaires et de primes (photo d’archives). © Gabonreview

 

«Pas d’argent, pas de travail !» Au Service d’aide médicale d’urgence (Samu) de Libreville, c’est le mot d’ordre lancé, lundi 6 mai, par le collectif du personnel de la structure. Suite à cet appel, toutes les activités ont d’ailleurs été suspendues. La principale raison évoquée par les grévistes : le non-paiement des salaires et primes des agents depuis huit mois. Aucun versement n’aurait été effectué dans les comptes de la structure depuis plusieurs mois. «Cette année, le tableau de versement Samu est blanc, ce qui revient à dire que le Samu ne travaille pas», regrette Dr Paulin Indezi, le porte-parole du collectif, qui dit s’être rapproché de l’agent comptable.

L’autre raison ayant convaincu les agents du Samu Gabon de rentrer en grève tient à leurs conditions de travail, parmi les plus précaires. 18 ans après sa création, la structure manque du simple nécessaire. «Nos ambulances n’ont pas de sirènes», informe notamment Dr Paulin Indezi, qui ne cache pas que la carence touche également l’approvisionnement en produits médicaux et en consommables.

Si Jean Luc Kaïne, le directeur du Samu médical, avait affirmé en mars dernier que le décès en plein match du footballeur Hermann Tsinga n’était pas dû au manque de professionnalisme de ses agents, le collectif du personnel avoue qu’à l’époque, «le Samu était incapable de fournir une bouteille d’oxygène» pour tenter de sauver le joueur du FC Akanda. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Je croix pour ma part que tous ces services auraient servi au renforcement des capacités des services de santé publique.

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