Dix médecins formés aux techniques de la chirurgie endoscopique gynécologique ont reçu leur parchemin, le 23 novembre 2018, au Centre hospitalier universitaire mère et enfant Fondation Jeanne Ebori.

Des dix lauréats posant pour la postérité dans le hall de la Fondation Jean Ebori. © Gabonreview

 

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Après 24 mois de formation assurée par des spécialistes français , dix médecins dont huit Gabonais, un Ivoirien et un Burkinabè, ont reçu, le 23 novembre 2018, leur diplôme universitaire d’endoscopie gynécologique.

Cette formation qui s’est déroulée pour l’essentiel à la Fondation Jeanne Ebori, s’inscrit dans le cadre du renfoncement des capacités du personnel en matière de santé. La formation s’est déroulée sous la supervision d’un coordonnateur international, le professeur Jean Louis Benifla, spécialiste en gynécologie-obstétrique à l’hôpital Lariboisière à Paris. «Désormais il y a un savoir-faire et cette chirurgie se fera au Gabon», a indiqué ce dernier.

Pour le Coordonnateur local, le Doyen Jean-François Meye de l’Université des sciences de la Santé, la formation doit être la priorité des Centres hospitaliers universitaires. «Nous devons faire comprendre que dans nos hôpitaux, nous sommes au cœur de la faculté de médecine. Nous apprenons en soignant», a-t-il indiqué.

En choisissant la chirurgie endoscopique, les initiateurs voulaient revenir à la chirurgie, «une spécialisation qui a presque disparue», selon le docteur Meye. «Nous faisons ces formations pour que ce qui se fait ailleurs se fasse chez nous et enrichisse nos hôpitaux de ressources humaines», a-t-il précisé.

Tout en remerciant l’ensemble des acteurs de cette initiative, le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a assuré que ces types de formation permettront d’améliorer la prise en charge de malades. «Avec les formations des médecins dans les technologies novatrices, avec cette nouvelle expertise, ce nouveau personnel, nous sommes convaincus de l’amélioration de la prise en charge et du suivi de nos patients», a-t-il déclaré. «Nous ne pouvons pas faire la santé si nous ne disposons pas de ressources humaines, financières et les infrastructures», a-t-il avancé, ajoutant que la majorité des structures sanitaires du pays est dotée de «plateaux modèles», il faut donc bien les utiliser pour offrir à la population des soins de qualité à travers un personnel qualifié». Il a invité les nouveaux diplômés à suivre l’exemple de «leurs maitres» afin qu’un plus grand nombre de femmes puisse bénéficier de leur savoir-faire.

 
GR
 

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