Les nouveaux traitements conçus par l’Institut américain des maladies infectieuses et des allergies augmenteraient significativement le taux de survie de patients atteints du virus d’Ebola. L’annonce a été faite le 12 août 2019 par les autorités sanitaires américaines.

Les traitements REGN-EB3 et mAb114, un espoir contre le virus d’Ebola. © D.R

 

L’espoir de faire passer Ebola d’une maladie terrifiante à une maladie évitable et guérissable se précise au sein de l’Institut américain des maladies infectieuses et des allergies. Initiée en novembre 2018 dans le cadre d’un essai clinique en République démocratique du Congo, l’étude cofinancée par les autorités sanitaires américaines à travers les traitements REGN-EB3 et mAb114. Sur un total de 681 participants a révélé un taux de mortalité tombé à 29% avec le REGN-EB3 et à 34% avec le mAb114, parmi les quelque 500 personnes dont les données ont été analysées.

«Pour les personnes ne prenant aucun traitement, le taux de mortalité est compris entre 60 et 67%. Les traitements REGN-EB3 et mAb114 sont les premiers médicaments qui, dans le cadre d’une étude scientifique solide, ont clairement montré une diminution significative de la mortalité chez les personnes atteintes du virus Ebola» a souligné le directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses et des allergies, Anthony Fauci, relayé par La libre Afrique.

Selon les autorités américaines, ces deux traitements sont des anticorps monoclonaux qui agissent en neutralisant la capacité du virus à affecter d’autres cellules. «L’analyse définitive des données récoltées serait réalisée fin septembre ou début octobre, et que les résultats complets seraient ensuite publiés», ont-ils annoncé.

Malgré cette avancée significative saluée par les Instituts nationaux de santé américains (NIH), les autorités sanitaires de République démocratique du Congo et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Anthony Fauci préconise que l’accent soit mis sur la prévention. «La meilleure façon d’arrêter l’épidémie, c’est avec un bon vaccin, de faire de bonnes recherches de contacts potentiels, l’isolement, et en fin de compte, le traitement».

Le virus d’Ebola est transmis à l’homme par certains animaux sauvages, puis entre humains par contacts directs et étroits, via les fluides corporels d’une personne malade. Plus de 1.800 personnes sont mortes de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo depuis un an.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. moundounga dit :

    Bjr. On insistera jamais assez sur la prévention!

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