Le syndicat national des agents de santé (Synas) invite le ministre de la Santé à réexaminer urgemment ses revendications, sous peine de paralysie générale du fonctionnement des structures sanitaires.

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Le spectre d’une paralysie générale plane sur le secteur santé, où les agents fédérés au sein du secteur Syndicat national des agents de santé (Synas), ont déposé un préavis de grève, le 5 janvier dernier. Dans une correspondance adressée à leur ministre de tutelle, le Synas a menacé d’entrer en grève illimitée, si les revendications contenues dans son cahier des charges ne sont pas satisfaites, au plus tard le 17 janvier prochain.

Une attitude motivée par la non-prise en compte, par le gouvernement, des revendications contenues dans le protocole d’accord signé le 9 mars 2016. Document dans lequel l’Etat a été invité à résoudre les points liés au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du deuxième trimestre 2015, et régulariser les situations administratives des agents et rouvrir des écoles provinciales de santé.

Estimant avoir dépassé la date à laquelle ces revendications devraient être résolues, les agents de la santé ont ainsi invité leur ministre à les «réexaminer avec diligence, jusqu’au 17 janvier 2017, sous peine de voir le fonctionnement des structures sanitaires paralysé par une grève illimitée». Une énième menace de grève dont l’aboutissement s’ajouterait aux mouvements d’humeur lancés par les enseignants du primaire, secondaire et du supérieur.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga (stagiaire)

 
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7 Commentaires

  1. legaboma dit :

    Mais franchement ou va ce Gabon avec toutes ces grèves dans tous les systèmes ?? Apparemment on risque d’être vraiment paralysé de partout…. Ali libère nous vite

  2. OBO dit :

    Mais Ali sacrifie quand même tes voyages onéreux au profit des paiements des revendications des agents de la fonction publique (santé, éducation, magistrats et j’en passe). Nom de Dieu, tu n’as pas besoin d’un ou des conseiller (s) pour te faire voir ou comprendre la situation que traverse le pays. Ecoute le cœur meurtris des Gabonais que nous sommes, sinon tu resteras IMPOPULAIRE A JAMAIS.

  3. MWANE NYAMBI dit :

    On est habitué!!! On ira vers les structures privées. Sachez que Bongo et compagnie, en cas de maladie, iront se faire soigner à l’étranger alors que vos enfants mourront de maladies au Gabon.

    • LB dit :

      Vous vous avez l argent pour aller au privé.

      Malheureusement tous les gabonais ne peuvent pas se le permettre.

      C est triste que l État n arrive pas à honorer ses engagements. Quand c est pour payer des nouveaux véhicules de fonction aux membres de la Cour constitutionnelle là on trouve l argent.

  4. OSSAMI dit :

    Un état qui n’honore plus ses engagements est un état voyou. Frères et sœurs futurs grévistes, je vous encourage mais de grâce pensez à mettre un service minimum pour vos frères et sœurs Makaya qui ne peuvent aller au privé comme MWANE NYAMBI.
    L’état de droit c’est aussi le respect des règles établies. Ne faites donc pas comme les émergents. Merci et courage, on est ensemble

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