Libreville abrite depuis le 11 novembre la 20e session ordinaire du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CCAP). Jusqu’au 15 novembre, ils feront l’évaluation de la criminalité dans la sous-région en plus du partage d’expériences pour l’amélioration des axes de coopération sécuritaire entre les pays de la Cemac.

Le général Marcel Yves Mapangou Moussadji, lors de la cérémonie d’ouverture. © D.R.

 

Les officiels, lors de la cérémonie d’ouverture. © D.R.

Les défis sécuritaires auxquels l’Afrique centrale est confrontée sont au centre des échanges de la 20e session du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CCPAC). Ouvertes le 11 novembre à Libreville, ces assises qui s’achèveront le 15 novembre donnent l’occasion aux participants d’évaluer la criminalité transfrontalière dans la sous-région d’Afrique centrale, promouvoir les échanges d’information, le partage d’expériences et d’améliorer les axes de coopération sécuritaire entre les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), y compris la République démocratique du Congo (RDc) et Sao-Tomé-Et-Principe. Cette rencontre permet également de revitaliser la coopération entre le CCPAC et les organismes de police des Etats de l’Afrique de l’Est, de l’Ouest et australe. Les participants aborderont divers thèmes au sein des ateliers auxquels participeront les directeurs de Polices judiciaires, les directeurs des services chargés de la lutte contre les drogues et les chefs de bureaux centraux nationaux Interpol.

«Les sessions ordinaires du Comité des chefs de police d’Afrique centrale sont toujours précédées par des réunions techniques dont l’objet est de procéder à l’évaluation de la situation sécuritaire de la région et de proposer des mesures opérationnelles qui permettront aux chefs de police et aux ministres en charge des questions de sécurité de prendre des décisions et résolutions idoines contre les phénomènes criminels émergents dans notre zone», a déclaré Michel Koua, chef du bureau régional Interpol pour l’Afrique centrale.

Des participants. © D.R.

Pour le général Marcel Yves Mapangou Moussadji, commandant en chef des forces de police gabonaises, ces réunions devraient permettre de «mieux distinguer ce qui relève du temps long et ce qui relève du temps court, de séparer l’essentiel de l’accessoire», notamment dans la masse d’informations à traiter lors de ces assises, et de hiérarchiser les intérêts des différents acteurs de la sécurité en présence dans les Etats membres de la Cemac. Affirmant que des avancées ont été enregistrées dans les stratégies communes entres les différents Etats, il a estimé qu’il reste un «long chemin» à parcourir pour l’atteinte des «objectifs fondamentaux». «Je considère qu’en ce sens, cette vingtième session est appelé à jouer un rôle primordial pur l’avenir de notre comité des chefs de police», a-t-il dit.

Le patron de la police assure que cette rencontre, après la 5e  et la 11e organisées par le Gabon en 2004 et en 2010, permettra de consolider l’attachement du pays aux «idéaux de paix, de sécurité et de stabilité indispensables au développement socio-économique de notre espace communautaire».

 
GR
 

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