Pour une meilleure prise en charge des assurés gabonais vivant en France et en Europe, la Caisse nationale de sécurité société sociale (CNSS) et le groupe Humanis sont actuellement en discussion. Les deux entités devraient aboutir à la signature d’un partenariat.

© D.R.

 

Moment de la discussion entre les responsables de la CNSS et ceux d’Humanis, à Paris. © CNSS-Gabon

Accompagnée de certains de ses collaborateurs, Nicole Assélé est récemment entrée en discussion avec des responsables d’Humanis. La directrice générale de la CNSS est actuellement à Paris où elle espère aboutir à la signature d’un partenariat entre la structure dont elle a la charge et le groupe français spécialisé dans la protection sociale. Un partenariat qui devrait bénéficier aux entreprises gabonaises ainsi qu’aux particuliers assurés CNSS vivant en France et dans certains pays d’Europe.

Pour la CNSS, il s’agit notamment d’avoir «une plus grande lisibilité des flux d’informations et des données entre la France et le Gabon». Ces discussions permettront également, assure la structure, d’être plus rapide dans le traitement et le paiement des pensionnés et rentiers CNSS.

«Cette lecture croisée et les synergies souhaitées étaient devenues nécessaires, en raison des aspérités et autres constats découlant de l’opération de recensement physique des retraités CNSS, au Gabon et partout ailleurs, dont les deux phases avaient respectivement eu lieu en novembre 2017 et mars 2018», justifie la CNSS, ce vendredi 25 janvier, tout en rappelant que ce recensement a permis de déceler plusieurs cas de décès de retraités non signalés.

Pour Nicole Assélé, il est urgent «d’assainir le portefeuille des pensionnés et rentiers CNSS de France et d’Europe».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Pourquoi pas ? Oui, si ça marche mieux.
    Non, si c’est pour la CNSS un moyen de se défausser et de dire  » ce n’est pas de notre faute c’est Humanis ».
    Les exemples de cet acabi, dans notre pays, ne manquent pas !

  2. Abieri dit :

    @ikobey
    Pas de procès d’intention, mon frère.

Poster un commentaire