Vivement attendue par les assurés, la prise en charge commune des dépenses imputables aux patients n’a malheureusement pas pris effet le 1er novembre comme annoncé.

La pharmacie des Forestiers, une structure partenaire de la Cnamgs. © pharmaforestiers.com

La pharmacie des Forestiers, une structure partenaire de la Cnamgs. © pharmaforestiers.com

Prévu pour prendre effet le 1er novembre dernier, la prise en charge commune du ticket modérateur des assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et du secteur privé, a été reportée sine die. Dans un communiqué adressé aux responsables et courtiers d’assurances, le syndicat des pharmaciens du Gabon annonce «l’impossibilité dans l’état actuel des choses, d’envisager la prise en charge commune, à l’officine, du ticket modérateur du secteur privé».

De fait, au terme d’une réunion qui s’est tenue du 15 au 17 octobre dernier, la CNAMGS, les assureurs et les prestataires médicaux étaient convenus de ce qu’en attendant la carte unique prévue pour janvier 2015, les assurés détenteurs à la fois d’une carte CNAMGS et d’une assurance privée complémentaire, devaient présenter les 2 cartes dans les structures sanitaires pour bénéficier des réductions induites par le ticket modérateur.

Selon le syndicat, ce retard à l’allumage tient compte des contraintes logistiques et de l’absence du cadre juridique relatif à l’assurance complémentaire. De ce fait, «cette prise en charge ne sera pas effective au 1er novembre 2014, pour ce qui concerne les pharmacies et les laboratoires d’analyses médicales». Aussi, aucune date n’a filté sur l’effectivité de cette prise en charge tant attendue par les assurés.

Néanmoins, conclut le communiqué, «la profession propose que les différentes parties travaillent, dès maintenant, à la mise en place d’une plateforme commune pour la télétransmission des feuilles de soins». Une innovation souhaitable car elle permettrait au patient de faciliter ses démarches de remboursements médicaux en utilisant la voie électronique. Elle consiste, pour le professionnel de santé, à envoyer les feuilles de soins sous format électronique à l’assurance maladie. Pas sûr cependant que cela calme le courroux des assurés.

 

 
GR
 

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