Célébrée cette année du 18 au 23 novembre, la semaine de l’entrepreneuriat réunit plusieurs entrepreneurs à travers le monde. Au Gabon, aucune manifestation officielle n’est prévue, mais des entrepreneurs en profitent pour exposer leurs produits. Notamment, ceux qui s’intéressent aux essences non ligneuses de la forêt.

Des huiles essentielles à base de plantes de la forêt gabonaise présentées lors de la semaine de l’entrepreneuriat. © D.R.

 

La semaine mondiale de l’entrepreneuriat est un excellent promontoire pour présenter innovations et savoir-faire des entreprises. Si au Gabon aucune manifestation officielle n’est prévue, du 18 au 23 novembre, certaines start-ups ont compris l’intérêt de se mettre en relief durant cette semaine.

C’est le cas de N’Kira, une start-up gabonaise en activité depuis 2017 et spécialisée dans la production des huiles essentielles et végétales, faites à partir des essences de la forêt gabonaise. Si l’esprit de la semaine de l’entrepreneuriat est de de fêter l’entrepreneur et l’esprit d’entreprendre, N’Kira la célèbre à travers ses produits phares : l’huile d’Okoumé, l’huile d’Aiele et l’huile de Nghondo.

L’huile essentielle d’Okoumé produit par la start-up a des propriétés anti oxydantes. Elle est bénéfique pour les peaux matures, apaisante pour les peaux irritées, et réparatrice pour les ongles et les cheveux. L’huile essentielle d’Aiele contient des propriétés anti-inflammatoire et antibactérienne. L’huile essentielle de Nghondo (concombre) quant à elle contient «plus de 40% d’oméga 6 et dont les propriétés anti-inflammatoires sont à l’étude pour le traitement de l’eczéma et du psoriasis», affirme le responsable technique de la start-up, Guy-Stéphane Padzys.

La jeune pousse produit également des huiles essentielles tirées de l’Odika, de l’Oreghè et de l’Ondingo.  Selon Guy-Stéphane Padzys, l’huile de l’Odika «présente une activité filmogène pour protéger la peau et les cheveux de l’action du soleil» ; et l’huile d’Oreghè contient des propriétés antidouleur et anti œdémateux. Le dernier produit, l’huile d’Ondingo, est encore à «l’étude comme substitut des conservateurs classiques. Elle est antifongique et antibactérienne».

«Notre vision est de promouvoir une exploitation forestière plus responsable en valorisant les produits de la forêt autres que le bois», a affirmé le responsable technique de cette jeune entreprise qui souhaite que le maximum de Gabonais profite des richesses de leur forêt. «C’est pourquoi notre projet intègre la mise en coopérative des populations rurales pour nous fournir la matière première», a indiqué Guy-Stéphane Padzys. L’idée, a-t-il argumenté, est de «révolutionner» la formulation cosmétique par l’utilisation de principes actifs issus des plantes, et particulièrement celles de la forêt gabonaise, afin de remplacer les conservateurs et autres additifs parfois toxiques pour l’organisme. «Nos huiles végétales sont particulièrement riches en acides gras essentiels (oméga 3,6) ce qui leur confère un pouvoir hydratant exceptionnel», a-t-il affirmé.

Comme N’Kira, bien d’autres start-ups ont également exposé leurs produits à base de plantes. Bien que leurs équipes ne soient pas composées de chercheurs ou scientifiques, elles disent proposer des produits cosmétiques et compléments alimentaires bio.

 
GR
 

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