Le séminaire de formation des cadres de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), s’est achevé le 16 juillet 2014 avec un répertoire de recommandations. Dirigeants de l’entreprise et pouvoirs publics sont désormais face à leurs responsabilités.

La photo de famille des séminaristes. © Gaboreview
La photo de famille des séminaristes. © Gaboreview

 

La réflexion menée conjointement par les cadres supérieurs de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) et les enseignants de l’Université Omar Bongo (UOB) dans le cadre d’un séminaire de formation en stratégie et management, a débouché sur des prescriptions susceptibles de hâter le développement de la compagnie, qui entend devenir une solution de référence à toutes les difficultés de mobilité des biens et des personnes au Gabon.

Deux jours durant, les participants se sont livrés à des échanges interactifs. «Les débats ont permis d’examiner de façon exhaustive les contraintes et les pesanteurs de tous ordres qui continuaient d’entraver le fonctionnement de l’entreprise et l’action de sa hiérarchie, en dépit des progrès notables constatés».

Il revient désormais aux dirigeants de l’entreprise ainsi qu’aux pouvoirs publics de mettre en œuvre les recommandations des séminaristes. Il s’agira, entre autres, d’initier des programmes scolaires orientés vers la connaissance du domaine maritime afin de favoriser la maitrise cognitive par une plus grande partie de la population nationale, susciter des formations destinées au renforcement des capacités des personnels sédentaires et navigants de la compagnie, adapter la formation professionnelle aux besoins des fonctions exercées et des profils recherchés au sein de la compagnie, élargir les activités de la compagnie au marché régional sur la base d’une étude de faisabilité, réaliser un schéma directeur des voies fluviales navigables et adapter les infrastructures portuaires de Port-Gentil et de Libreville pour accueillir en tout temps des unités navales. Il faudra également clarifier le cadre réglementaire relatif aux rapports entre la CNNII et les autres unités administratives concernées par le domaine maritime (Douanes, Marine marchande), négocier avec les chargeurs des ressources minières et énergétiques nationales la participation de la CNNII aux trafics fluviaux et de cabotage maritime national, garantir à la CNNII un financement de l’État qui lui permette d’atteindre un équilibre dans son fonctionnement et de pérenniser sa double mission de service public et de promoteur du développement économique national…

Autant de chantiers qui découlent de la vision formulée par l’ADG François Oyabi, dont l’ambition est de faire de la CNNII, à l’horizon 2025, «une entreprise publique de référence dans le secteur des services, une structure économique viable et socialement utile et dotée d’un personnel inventif et motivé». «La réalisation de cette noble ambition passe obligatoirement par la satisfaction d’un double impératif : d’une part, l’assainissement du cadre institutionnel existant et, d’autre part, la mise en place d’un dispositif infrastructurel adapté aux besoins socio-économiques de la nation», a-t-il souligné en guise d’explication.

 

 
GR
 

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