Le Premier ministre s’est entretenu le 9 décembre avec le chef d’équipe régionale du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Caty Fall. Les questions relatives au nouveau cycle de financement, qui devra être lancé pour le compte de la période 2021-2023, étaient au centre des entretiens.

Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, recevant, le 9 décembre, le chef d’équipe régionale du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme paludisme pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Caty Fall. © Communication gouvernementale

 

Le chef d’équipe régionale du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Caty Fall, a été reçu le 9 décembre par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Les échanges ont essentiellement porté sur l’accompagnement du Fonds mondial, notamment sur le cycle actuel qui devrait prendre fin en 2020, mais aussi sur la revue du portefeuille pour la période 2021-2023.

Le partenariat entre le Gabon et le Fonds mondial s’articule autour du renforcement à la réponse contre la tuberculose, le VIH/Sida et le renforcement du système de santé.

«Nous sommes à l’orée d’un nouveau cycle de financement qui va être lancé pour les années 2021-2023. Nos discussions ont tourné autour des contours de nos investissements au niveau du Gabon en ce qui concerne la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que le renforcement du système de santé pour une meilleure santé des populations gabonaises», déclaré Caty Fall.

Elle a rappelé que le Fonds a investi plus de 34 millions de dollars (plus de 17, 700 milliards de francs CFA) au Gabon, non seulement pour lutter contre ces trois pandémies, mais également pour le renforcement du système de santé. Caty Fall précise également que les investissements domestiques au niveau de la réponse au VIH au Gabon ont augmenté au cours de ces dernières années. Le Gabon est passé de 14000 à plus de 36000 personnes couvertes, soit un taux de couverture de 70%. Ce qui lui fait dire que les questions de suivi biologique, de charge virale, d’accompagnement thérapeutiques sont des défis auxquels le Gabon va être confronté dans le futur.

Au terme de cette rencontre, elle a invité le Gabon à s’atteler, avec tous ses partenaires techniques et financiers, à la prévention. «Il faut commencer par la prévention afin que les personnes ne puissent pas être infectées et que le nombre de personnes non-infectées reste très large, de sorte que la prévalence du VIH soit réduite», a-t-elle indiqué.

 
GR
 

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