Après avoir perçu trois mois de salaires, les agents de la Société gabonaise de transport (Sogatra) ont repris leurs activités, en instituant un service minimum.

En janvier dernier, les agents de la Sogatra avait assiégé les bâtiments du Trésor public pour réclamer leurs salaires. © Gabonreview

 

Ce n’était plus arrivé depuis le mois de novembre dernier. Quelques véhicules de Sogatra se sont remis à circuler dans la capitale ce lundi 11 février, de même que les activités ont repris au siège de la société de transport public. Ayant lancé, il y a plus de deux mois une grève dite générale et illimitée, les différents syndicats de l’entreprise, à l’instar du Synatra et du Synaatec, assurent avoir suspendu le débrayage et d’avoir lancé, vendredi 8 février, un service minimum.

La raison de ce retour au travail: le paiement de trois mois d’arriéré de salaire, de mai à juillet 2018. Mais cette raison n’est pas la seule, assurent les responsables syndicaux de Sogatra. Ils disent avoir institué un service minimum pour le bien des usagers gabonais, surtout en ces temps de crise. «Nous savons que les populations ont vraiment besoin de nous, surtout en cette période scolaire».

Aussi, après avoir attendu plusieurs mois, les agents de Sogatra sont-ils disposés à patienter une nouvelle fois le paiement des six mois de salaires restants. Ils se disent néanmoins «confiants» quant à la suite des discussions entre leur hiérarchie et la tutelle. C’est seulement après ce paiement qu’ils décideront de l’arrêt définitif de la grève. Pour l’heure, celle-ci court toujours…mais avec un service minimum.

 
GR
 

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