Budget 2018, partenariat avec les coopératives agricoles… deux éléments sur lesquels s’est confié le P-DG de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), le 22 août à Oyem.

Théophile Ogandaga visitant la plantation d’une coopérative agricole, le 22 août 2018 à Bitam. © Gabonreview

 

Présent à Oyem dans le cadre du suivi-évaluation des activités des coopératives agricoles du Woleu-Ntem, le patron de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) a lâché quelques confidences sur sa structure. Notamment en termes de budget. «Cette année (en 2018, ndlr), nous avons bénéficié d’environ six milliards de francs CFA», a révélé Théophile Ogandaga, le 22 août à Oyem.

Mieux connu du grand public, l’actionnariat de la Sotrader a également été abordé. «Le financement de nos travaux est assuré par nos actionnaires. Sotrader a été créée en 2015 pour la mise en œuvre du programme Graine. Les actionnaires sont constitués par l’Etat gabonais qui est à 51% de participation et, la compagnie Olam à hauteur de 49%. Ce sont nos actionnaires, à travers le conseil d’administration, qui mettent à disposition notre budget. Celui-ci nous permet de financer les activités de développement des coopératives. Ou encore, l’achat de matériel, notamment», a détaillé Théophile Ogandaga.

Le responsable de la Sotrader a par ailleurs apporté des éclairages sur les zones d’ombres autour du partenariat avec les coopératives agricoles. Notamment, sur la paternité des plantations exploitées par les coopératives et, la vente de leur production à Sotrader. Sur le premier point, Théophile Ogandaga est formel : «La plantation appartient à 100% à la coopérative agricole. Elle bénéficie d’un titre de propriété et d’un agrément qui lui ont été délivrés par le gouvernement, conformément à la volonté du chef de l’Etat». Quant à la vente de la production des coopératives à Sotrader, le patron de Sotrader a révélé que celle-ci repose sur un accord entre les deux parties. «Sotrader consent à soutenir le développement agricole des plantations à hauteur de 60%, non remboursables. En contrepartie, la coopérative s’est engagée à vendre en priorité 60% de sa production à Sotrader, qui la revend ensuite à travers le pays. Les 40% de la production restante, la coopérative est libre d’en disposer à sa guise», a-t-il expliqué, soulignant qu’il ne s’agit nullement d’un marché de dupes.

«C’est une vente sur prix négocié entre les deux parties, un prix de marché. Lorsqu’on fait le bilan total des revenus générés par la coopérative, dans ce type d’arrangement, cette dernière est largement bénéficiaire», a conclu Théophile Ogandaga.

 
GR
 

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