L’Agence gabonaise de presse (AGP) vivrait au rythme de malversations financières orchestrées par certains de ses dirigeants depuis 3 ans déjà.

Le quotidien «Gabon Matin», édité par l’AGP. © D.R.
Le quotidien «Gabon Matin», édité par l’AGP. © D.R.

 

Privée de son quotidien  «Gabon Matin», depuis près de 2 mois, l’Agence gabonaise de presse, serait en proie à de graves difficultés, au point de ne pouvoir éponger ses dettes auprès des créanciers. Selon certaines indiscrétions, l’entreprise pourrait faire l’objet d’un audit dans les tout prochains jours.

Cette situation, qui est loin d’être une découverte aussi bien pour les employés de l’entreprise que pour certains consommateurs, a été portée à la connaissance du ministre de la Communication, le 4 novembre dernier. Tiré à 10.000 exemplaires par jour et bénéficiant d’une subvention publique de 650 millions de francs par an, «Gabon Matin» ne mettra, à chaque parution, que la moitié des exemplaires sur le marché. Un manège qui a résisté aux écueils 3 ans durant «Que deviennent les 325 millions de francs des exemplaires non-tirés?» Telle est la question que n’a certainement pas manqué de se poser, Denise Mekam’ne, qui a souhaité obtenir du directeur de l’entreprise, Olivier Moucketou Moucketou, les factures des exemplaires non-tirés dans les brefs délais.

Pour certains agents, c’est le départ du directeur général de l’Union, Lin Joël Ndembet de la présidence du conseil d’administration qui a permis la découverte de ce stratagème auquel s’adonnaient certains de ses affidés qui lui doivent «reconnaissance» pour leurs différentes nominations «sans mérite». «Nous voulons que le ministre saisisse le tribunal pour diligenter une enquête car les dirigeants de l’AGP sont trempés dans les gros détournements», a lancé un employé sous réserve de l’anonymat. Hormis ces soupçons, les agents dénoncent aussi l’absence de clarté dans les recettes publicitaires.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Kombila kombila dit :

    « loin d’être une découverte » et encore moins un scoop. Y a t’il au Gabon une seule agence, une seule institution dont le budget ou les subventions ne sont pas consideres par les gerants comme des pensions personnelles detournables a merci et impunement ?

  2. Pas posssible dit :

    Niet ça ne passe pas, on s’en fou de l’AGP… car ceci est une contre information face à l’affaire PP. L’affaire PP reste la seule que nous devons avoir commenté et disséquer dans tous les journaux.

  3. le 9 dit :

    c’est quoi ce pays ou tout le monde bouffe tout sans être inquiété?

  4. le gabonais d'en bas dit :

    Eh c’est ça le pays, on confond l’argent du contribuable à sa poche, que voulez c’est la caverne d’Ali Baba.

  5. Le Miroir de la petite émergence. dit :

    Qui sait… Peut être que les émergents ont voulu saboter un énième journal en oubliant que ce dernier leur est assujetti… Mdr… Lol

  6. TANTINE dit :

    Honte à Lin Joël Ndembet et à tous ceux qui contribuent au malheur des gabonais

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