En vue de mettre en pratique les projets relatifs à la Stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG), le Comité technique national (CTN) a officiellement lancé ses activités le 28 octobre à Libreville.

Les ministres présents à la cérémonie de lancement des activités du CTN-SIHG. © Gabonreview
Les ministres présents à la cérémonie de lancement des activités du CTN-SIHG. © Gabonreview

 

Créé en août 2014, le Comité technique national de la Stratégie d’investissement humain du Gabon (CTN-SIHG), a officiellement lancé ses activités le 28 octobre dernier, en présence du ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, Jean-Pierre Oyiba et des ministres délégués Marie-Françoise Dikoumba (Prévoyance sociale) et Youssouf Sidibé Nzenguet-A-Kassa (Santé). Au cours de la cérémonie officielle à laquelle prenaient part les directeurs généraux de la CNAMGS et de la CNSS, les membres du gouvernement ont insisté sur la nécessité de réduire la pauvreté.

Une vue des membres du CTN. © Gabonreview
Une vue des membres du CTN. © Gabonreview

En effet, rappelant que «le (…) Pacte social (…) (vise à) réduire le nombre de Gabonais économiquement faibles», Jean-Pierre Oyiba a indiqué qu’il revient au comité dédié de définir les priorités pour chacun des 4 volets de la Stratégie d’investissement humain du Gabon, impulser la dynamique nécessaire à la conduite des programmes et actions d’appui à sa mise en œuvre et rendre compte au Comité national de pilotage géré par le Premier ministre. Pour lui, «il ne s’agit pas de réécrire la stratégie ou de l’élaborer à nouveau (mais) simplement de la mettre en œuvre». Aussi, a-t-il lancé à l’endroit des membres du Comité dont les travaux ont démarré par une formation le même jour : «La réalisation de ce projet (…) ne devrait souffrir d’aucune négligence ni de laxisme. Sortez de vos bureaux pour aller vers ceux qui ont le plus besoin de vous. Fini l’immobilisme, les Gabonais veulent voir de l’action. (…) Démontrons à nos compatriotes que la pauvreté n’est pas une fatalité et qu’elle peut être réduite avec un peu d’efforts conjugués. (…) Il ne nous reste plus qu’à agir, parce que l’urgence, comme la maladie, n’attend pas !»

Un discours résolument offensif et partagé par Marie-Françoise Dikoumba, qui a estimé que l’heure est désormais au travail sur toute l’étendue du territoire national afin de hâter la matérialisation des projets initiés dans le cadre de la SIHG. Si les discours des 2 ministres ont semblé faire mouche, il reste que les Gabonais attendent une véritable matérialisation des nombreuses promesses faites par le président de la République quant à la réduction de la précarité dans le pays. Ceux-ci attendent notamment que les 250 milliards de francs supplémentaires annoncés sur 3 ans pour le financement du Pacte social soient utilisés à cette seule fin.

 

 
GR
 

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