Lancée en juin 2011, l’opération de la pose des prothèses de hanche initiée par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), en partenariat avec l’Hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (Hiabo), a déjà réussi à plus de quarante personnes.

Radiographie d'une prothèse de la hanche - © D.R.

Ce partenariat avec l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, voulu par la CNAMGS, est une opération pionnière au niveau national. Les responsables de cette activité, le commandant Léandre Nguia Banda Lendibi, chirurgien orthopédique et le colonel Philippe Lainé, chirurgien des hôpitaux et chirurgien orthopédique, ont expliqué que depuis le début de l’opération, il n’y a pas eu d’infection, le taux de luxation est de 3% et les personnes qui ont bénéficié de ces actes sont tous en bonne forme. Un résultat qui, selon ces spécialistes, prouve que l’environnement, le plateau technique de l’Hiabo permet de réaliser ces opérations dans le pays. Jusqu’à un passé récent, en effet, les patients qui souffraient de ce genre de traumatisme étaient évacuées en Europe ou dans d’autres pays du continent

Si la spécialité reste nouvelle dans les hôpitaux gabonais, il n’en demeure pas moins que «pour être optimal, il faut disposer d’une équipe performante». «Il y a un grand travail de formation qu’il va falloir faire. On part de zéro», a expliqué le commandant Nguia Banda Lendibi. Il y a donc des pans entiers de services et de métiers qui ne sont pas encore colonisés au niveau national. Ce qui sonne comme un appel aux jeunes à embrasser ces métiers liés à la médecine. L’équipe médicale nécessaire à la pose de ces prothèses étant constituée du chirurgien, de ses aides opératoires, de l’anesthésiste, des infirmières et des kinésithérapeutes, il y a là autant de spécialités dans la formation desquelles peuvent se lancer les jeunes.

L’objectif du partenariat CNAMGS/ Hiabo est de soigner des patients avec des moyens optimisés, sur place et à moindre coût.  Dans ce cas, la CNAMGS qui est garant de la protection sociale en ce qui concerne l’assurance maladie, a un rôle majeur à jouer. «Un bloc opératoire performant est important pour toute la stomatologie. Il permet en effet de hisser le niveau de tous ces services», a expliqué le colonel Philippe Lainé qui a relevé qu’il s’agit en effet de «partir de l’opération de la prothèse qui est une médecine de pointe pour parler du développement des structures sanitaires et des techniques sanitaires dans le pays». En ce sens, l’Hiabo peut servir comme base attractive pour certaines pathologies.

La pose d’une prothèse de hanche (arthroplastie de la hanche) est un dispositif articulaire interne qui vise à remplacer l’articulation de la hanche et lui permettre un fonctionnement quasi normal, et donc  de permettre la marche. L’efficacité et la régularité des résultats sont remarquables et assurent le soulagement des douleurs, l’amélioration de la fonction et l’amélioration de la qualité de vie.

Enfin, la longévité de la prothèse dépend de plusieurs facteurs dont les principaux sont le type d’implant, la méthode de fixation, la technique de pose (et donc le chirurgien et son équipe). Ce qui est certain, ont précisé le commandant Léandre Nguia Banda Lendibi et le colonel Philippe, au regard des implants de dernière génération utilisés, il faut aller dans les quinze voire plus de vingt ans si le patient respecte les prescriptions qui lui sont faites après les soins, pour qu’il y ait de révision.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. ANGO EKANG ANDRE YANICK dit :

    M’informer des actualités relatives aux prothèses des hanches

  2. olympio hybaile dit :

    jeveux plus de detaille ofote meme si on n est pas gabonnaise on peut beneficier de l operation

Poster un commentaire