L’interpellation de deux activistes de la société civile réputées proches de l’opposition, quelques jours après l’incendie de la chancellerie du Bénin au Gabon, dans des conditions pas toujours conformes aux règles et dans un contexte de surchauffe laisse perplexe.

Annie-Léa Méyé, interpellée à 5 h du matin un jour non ouvré, sans mandat dûment signé du procureur. © facebook/annielea.meye

Annie-Léa Méyé, interpellée à 5 h du matin un jour non ouvré, sans mandat dûment signé du procureur. © facebook/annielea.meye


 
Même si, on n’est plus à une bizarrerie près, cette affaire n’en suscite pas moins trouble, doute et effroi. Quelques jours après l’incendie de la chancellerie de l’ambassade du Bénin au Gabon, Annie-Léa Méyé et Georgette Toussaint ont été interpellées dans des conditions pour le moins hors du commun. Visiblement, les deux activistes de la société civile sont accusées d’être les instigatrices de cet incendie. Seulement, à en croire le témoignage de la fille d’Annie-Léa Méyé, l’opération semble avoir été menée en marge des normes procédurales : l’interpellation aurait eu lieu à 5 h du matin un jour non ouvré, sans mandat dûment signé du procureur et aurait donné lieu à une effraction manifeste. Face à ces détails troublants, le gouvernement observe le mutisme, préférant évoquer une enquête et des «pistes».
Et pourtant, l’interpellation est réglementée. Elle ne peut se faire avant 6h du matin et doit toujours faire suite à une demande du procureur de la République. Elle doit aussi être menée dans le respect des droits civils et politiques, notamment le droit au respect de la vie privée, de la vie familiale, et du domicile. A l’exception des personnes déjà fichées, des cas de terrorisme, grand banditisme ou des flagrants délits, la porte doit toujours s’ouvrir de l’intérieur. Au besoin, les enquêteurs peuvent faire le pied de grue devant le domicile du suspect et l’interpeller une fois dehors. Ainsi, les agents commis à cette tâche auraient-ils pu attendre la levée du jour devant les domiciles, les suspectes étant condamnées à sortir de leurs maisons à un moment ou un autre.
Au lendemain de ce que d’aucuns considèrent comme un enlèvement ou un kidnapping, les vices de procédure pourraient bien se retourner contre la puissance publique. Plus de 48 heures après, les avocats de la défense n’ont toujours pas accès au dossier et encore moins à leurs clientes. Le lieu et les conditions de leur détention ouvrent la porte à tous les commentaires, à toutes les interprétations. Devenus le principal canal d’information, les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie, y allant des analyses et nouvelles les plus diverses. Dans un contexte où l’opacité et le silence dicte leur loi, le distinguo entre info et intox est quasi-impossible. Or, pour son efficacité, l’enquête requiert de la sérénité. Pour son équité, la justice a besoin de calme. Rien, absolument rien de constructif ne peut émerger dans un climat où la dissimulation le dispute au déni de droit, à l’incompétence et à l’improvisation, où la passion et les arrière-pensées politiciennes se choquent et s’entrechoquent.
Politique du bouc-émissaire
On ne peut à ce jour pencher pour ou contre la culpabilité des deux mises en cause. Si la présomption d’innocence doit être de mise, on ne peut jurer de rien. A contrario, on aurait tort de les accabler d’entrée de jeu ou de laisser croire à la mise en œuvre d’on ne sait quel ordre venu de quelque leader d’opposition. Depuis de nombreuses années, l’opinion est toujours en attente de l’aboutissement des nombreuses enquêtes ouvertes dans le cadre des crimes rituels. Elle se demande encore où en est l’enquête ouverte après l’assassinat de l’ancien directeur général du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), René Ziza, en plein centre-ville, le 25 novembre 2009. Elle en est aussi réduite à s’interroger sur les tenants et aboutissants de l’agression dont fut victime l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Albert Ondo Ossa, le 8 juin 2014, non loin de l’ambassade de Turquie à Libreville. Pour de nombreux observateurs, la célérité dont font montre les forces de sécurité dans l’enquête relative à l’incendie de la chancellerie de l’ambassade du Bénin au Gabon parait suspecte. Paradoxalement, les déclarations hâtives du ministre de l’Intérieur faisant état «d’un acte isolé, perpétré certainement par quelques individus sans doute entretenant des relations très étroites avec certains milieux politiques qui ont choisi la violence comme voie appropriée pour accéder au pouvoir» ou mettant en cause, au soir de l’incendie, «des individus non encore identifiés se réclamant du Front de l’opposition pour l’alternance (FOPA)» prennent désormais une autre résonance. Qu’on le veuille ou non, elles exhalent un parfum de politique du bouc-émissaire.
Par l’addition du non-aboutissement des précédentes enquêtes et de l’empressement de Guy Betrand Mapangou à pointer l’opposition du doigt, l’opinion semble dubitative. Elle a du mal à croire en la sincérité de l’enquête en cours. Elle ne peut se résoudre à admettre qu’une telle mission puisse être confiée à des dames. Surtout, elle cherche à comprendre les changements intervenus entre les précédentes enquêtes jamais bouclées et celle-ci. Plus éloquent, elle met en perspective la double interpellation d’Annie-Léa Méyé et Georgette Toussaint en interrogeant leurs rôles respectifs dans les préparatifs des funérailles d’André Mba Obame. Déjà, le président en exercice du Front de l’opposition pour l’alternance n’a pas manqué d’exiger «un minimum de quiétude pour (le) deuil (d’André Mba Obame)».
Dans ces conditions et au vu des vices de procédures dénoncés par les familles des présumées coupables, cette double interpellation n’est pas pour arranger les choses. Bien au contraire, elle en rajoute à un climat déjà à la surchauffe. Mais l’idée que les vices de forme puissent invalider la procédure ne semble pas effleurer le ministre de l’Intérieur. Entre enseignements du passé, considérations politiques et vices de procédures, tous les doutes sont permis et toutes les inquiétudes légitimes. Il n’est pas certain que nous soyons sur la bonne voie…
 

 
GR
 

46 Commentaires

  1. Semibrunel dit :

    Question au quel je me pose souvent es de savoire si vraimnt ns soi disai force de l’odre son la pour le faire ou ils sont la pour faire du desodre et ces decevent de voire que des agent qui devais arrete des gent avc lart du metier le font en desodre

  2. paysane dit :

    c’est bizarre que les gens de nos jour ce posent la question de savoir dans quel pays l’on vie? quels sont règles et les institutions qui sont respectées chez nous ? On l’a arrêté c’est point barre. Ecrivez toutes les ligne que vous voulez les fais sont là. Car si l’on arrive même pas à organiser une marche soit librement pour certains ( pour le front),l’on marche pour la paix ; je ne vois pas vraiment bien la différence entre les deux termes.

    • Z--Z dit :

      Monsieur,nous avons du mal à cerner ce que vous voulez dire (à vous comprendre simplement)?! Exprimez-vous, svp, avec plus de clarté pour que l’on suive et comprenne. C’est juste une remarque,hein ? Essayez de vous relire, la. Merci

  3. Pas Possible dit :

    Pays et état de droit…de bouffons oui!!!

  4. le puant dit :

    S’il faut bien scruter cette affaire , sans doute que ces deux femmes auraient refusé de faire parti du fameux réseaux de femmes que certains hauts dignitaires utilisent pour leur basses besognes(empoisonnements , enlevements ,crimes rituels etc…)
    La vérité est ailleurs , et nous savons tous que dans notre pays les enquetes n’ont jamais abouti les exemples sont légions .
    En tout cas , qu’on relaxe ces femmes , elles ne sont pour rien .

  5. Mandela dit :

    Que le Pouvoir Livre SALA NGOUA BEAUD à la justice? Et que l’Opposition exige du pouvoir son interpellation dans mémdédiat !!! Pourquoi il a été envoyé au Maroc en Diplomatie? Pourquoi la Justice n’ouvre pas une enquête suite à la base de la mort d’un homme Politique qui a dit lui même avoir été empoisonné par le Migro lors du meeting du Boulevard Bessieux?

  6. Pas Possible dit :

    JE SUIS Annie-Léa Méyé
    JE SUIS Georgette Toussaint

  7. l'ombre qui marche dit :

    Bon nous nous plaignons trop sans, il faut désormais envisager LA LUTTE ARMEE POUR LIBERER LE GABON JE CRAINS POUR CES FEMMES car avec ces soudards ils ne vont pas résister devant la beauté de ces femmes que les leaders du front montrent la voie car ce régime ne pourra être DEFAIT PACIFIQUEMENT TROP C’EST TROP AUX ARMAIS PATRIOTES GABONAIS LA MERE PATRIE A BESOIN DE SES VRAIS ENFANTS!

    • lepositif dit :

      l’ombre qui marche, vous n’avez pas deja le courage de venir vous exprimer avec votre identite, vous vous cache derriere un pseudo sur le virtuel, et c’est la guerre que vous voulez faire. Je suis mort de rire. Le net est bien, n’importe qui se prend pour n’importe quoi et peut venir debiter n’importe quoi. Il faut etre fou ou hyper irresponsable pour sortir de telles aneries. l’ombre qui marche, citez un pays qui a regle ses problemes et prospere apres une guerre civile.
      Y a des gabonais qu’on arrete tous les jours avec ce genre de vices de procedure, comme ces femmes sont de l’opposition, elles doivent avoir un traitement special, ne peuvent etre soupconnees de rien, y a que les anges qui sont dans l’opposition, comme ces vieux coco de leaders qui ont pilles le pays et se prennent pour des gens integres. Mon oeil!!! Quand on appelle a la desobeissance civile, a la violence et a l’insurrection, il faut assumer. Les affaires de bandits se reglent en bandits.

      • Don Corleone dit :

        Le Négatif,oups j’allais dire lepositif, non c’est encore mieux lepoussitif je trouve que ça résonne mieux bref c’est drôle que vous interpeller l’ombre qui marche d’utiliser un pseudo pendant que vous même vous le faites je trouve ça ringard je ne fais que passer

      • Jechosislajustice dit :

         » Y a des gabonais qu’on arrete tous les jours avec ce genre de vices de procedure  » dixit « lepositif » et cela ne vous émeut pas?
        J’ignore ce qu’il y a de positif en vous, mais certainement pas la justice. Un pays dans lequel on ne respecte rien, ni la constitution, ni les procédures judiciaires encore moins les Hommes est un « état voyou ». Je crains qu’il faille une génération entière pour sortir notre pays de l’abîme dans lequel il se trouve.
        Libérez ces dames si vous n’avez rien contre elles, SVP.

      • Jechosislajustice dit :

         » Y a des gabonais qu’on arrete tous les jours avec ce genre de vices de procedure  » dixit « lepositif », et cela ne vous émeut pas?
        J’ignore si il y’a quelques choses de « positif » dans vos propos, mais un pays dont les habitants ne respectent ni sa constitution, ni ses procédures judiciaires,etc est un « état voyou ».
        Je crains qu’il faille toute une génération pour sortir le Gabon de l’abîme dans lequel il se trouve.
        SVP, Mesdames et Messieurs les officiers de police judiciaire, libérez ces dames si vous n’avez rien de sérieux contre elles.

        • lepositif dit :

          Ce genre d’arrestation de datent pas d’aujourd’hui, demandez a Marc Ona. Don Corleon, meme si vous n’avez pas invente la poudre, vous pouvez tout de meme comprendre que l’appel de l’ombre qui marche « prendre les armes » necessite un certain courage et n’a rien a voir avec le kongossa qu’on fait derriere un clavier. Pas besoin d’avoir le CEPE pour le comprendre.

          • Je t'aime dit :

            « Ce genre d’arrestation de datent pas d’aujourd’hui »
            « Y a des gabonais qu’on arrete tous les jours avec ce genre de vices de procedure »
            je ne sais meme pas quoi te répondre frere.
            juste te dire de te battre, te battre pour ne pas t’auto-influencer par ton émotion et ton ego lorsque tu écris.
            fais ce travail la tu te sentiras mieux et un peu plus patriote car en le faisant tu trouveras…

      • ombouwoutou dit :

        ha ha ha bien dit affaires en bandit se règle en bandit. comme ali c’était fait nommer président avec des faux papier d’état civil en 2016 moi équato jr vais me présenter et qui vivra vera

      • le Gabon en chantier dit :

        Tout simplement ridicule le positif

      • l'ombre qui marche dit :

        lepositif moi je suis un peu pragmatique: Ali a été élu avec moins de 50% de voix donc la majorité n’est pas de son côté et au lieu de bien utiliser le pouvoir qu’il a usurpé non il l’utilise de manière mafieuse quand nous aurons user de toutes les voies pacifiques que restera t’il comme moyen pour se faire entendre? dans mon enfance à port-gentil les grands nos apprenait à plier les poings pour se défendre devant certaines situations c’est ce qui fait qu’aujourd’hui je peux ne pas réagir à un coup de poing devant par exemple mes enfants mais celui qui me donnera une gifle dans les mêmes conditions aura toujours ma réaction c’est à dire une gifle vous êtes tellement frileux à l’idée d’une insurrection populaire armée surement vous êtes un collabo du biafrai ah excusez moi je n’avais pas vu qu’à côté de votre post il y a votre photo et toutes vos coordonnées

  8. Tchitchi dit :

    la loi est appliqué dans un seul sens les rassemblements et marche de protestations sont réprimandés la liberté es bafoué tel est notre pays et les forces soit disant de l’ordre sont assujettis aux rôle d’exécutant sans document administratif nous sommes emprisonnés dans système de répression légale??????

  9. CANTON LEYOU dit :

    Encore pertinent cet article et a mon humble avis, il s’agit d’une diversion sur les réels mobiles de cette interpellation.C’est qu’en même lamentable que nos dirigeants se comportent comme des « gangsters » ou des hors la loi. On bafoue tous au bénéfice de l’argument que: le pouvoir nous appartient.Nous sommes là en face de l’authentique et indéniable AMATEURISME DES ÉMERGENTS, lui même en avait décrété en disant en ces termes, je cite: JE PRÉFÈRE ÊTRE UN AMATEUR DE LA POLITIQUE QU’UN PROFESSIONNEL DE LA POLITIQUE. Allez comprendre….
    CORDIALEMENT

  10. akié dit :

    Tout devient bizarre dans notre pays et triste est de constaté que ceux qui sont sensé faire appliquer la loi font dans le désordre.
    Qu’avons-nous fait pour se retrouver si bas et être la risée de tout le monde?

  11. Bouka Rabenkogo dit :

    Libérer immédiatement Annie Léa MEYE.

  12. Bassomba dit :

    Qui sème le vent récolte la tempête!

    • Iboundji dit :

      Toujours des clauses de style qui est le vent ? et qui est la tempete ? Vous faites semblant de ne plus pouvoir utiliser que votre cerveau reptilien pour pouvoir justifier l’inacceptable. Sans etre Sherlock Holmes vus les dégâts et les contours du kidnapping il est flagrant que ces 2 dames meme aidées d un homme ne peuvent réaliser ce travail ce qui veut dire que les motifs de leur enlevement sont ailleurs car nos nullissimes gouvernants et leurs affamés séides ne disposant d’aucune monnaie d’échange pour un éventuel chantage les ont tout simplement enlevés facon boko haram mais quand on va encore le traiter et ca clique de guignols de terroristes il va se plaindre. En tout cas vos maitres ne sont plus à une bourde pres c’est la note qui n’en sera que plus salée je ne sais pas s’ils auront le temps de la payer au pouvoir quand un soit disant pouvoir commence à enfermer à tour de bras c’est qu’il est fini vous comptez tenir le Gabon entier avec quoi? meme pas 10 casernes a Libreville? Je ne fais que vous le dire vous vous etes mis au fond du trou et rien ne vous en fera sortir ce temps est fini et vous ne voulez pas vous en rendre compte.
      « La vipère ne mord que quand on la piétine. »Proverbe Pouvi
      « L’œil ne peut éviter la montagne. »Proverbe Massango

      • Bassomba dit :

        Rassure toi Iboundji, toi et moi découlons des reptiliens, sauf à se demander entre la création et l’évolution, quid?

        • Iboundji dit :

          cerveau reptilien (def) : assure la régulation de la respiration, du rythme cardiaque, de la tension artérielle, de la température, des échanges hydriques, gazeux et ioniques, etc.Par opposition au Néocortex qui gère le raisonnement logique, le langage et l’anticipation des actes C’est le 1er qu’il faut utiliser pour cautionner le système mafieux de vos maitres qui est entrain de faire faillite de toutes parts.Par sa pléthore d’auto-goals.La situation actuelle du Gabon n’est que l’ombre portée de son échec patent.
          « Ba nonong ewa mon ya messong anu abom» [On ne réussit pas à s’emparer d’un enfant/ou de quoique se soit d’autre uniquement parce qu’on des longues /ou de l’ambition=>impunément faire du mal aux autres au gré de vos élucubrations] Proverbe Fang

    • le Gabon en chantier dit :

      Ne violez pas les pauvre femmes on connait les techniques de cette bande voyous emmergents

  13. manami dit :

    Lepositif, vous vivez dans quelle planète ?Connaissez-vous bien le rwanda de Paul Kagamé ? Arrêter vos questionnements alambiqués sans têtes ni queues.
    D’après vous, vous pensez que ces deux pauvres dames étaient capables de faire un boulot pareille ? Hier encore à la RTPDG,il y a eu une table ronde dédiée au decès de AMO, nous sommes restés dubitatif au seul fait que un responsable de presse du parti au pouvoir a reconnu et dit ceci « Nous avons éventrer les béninois en 1958  » Alors dites nous que nenni, que viennent faire ces deux pauvres femmes dans une action pareille, je pense qu’avoir les dégâts, cela a necessité probablement des bras plus vigoureux que les leurs. Réflechissez bon sang, le monde entier nous régarde faire dans la connerie ,la médisance et la cleptomanie.

    • lepositif dit :

      manami, incitater a la violence ou donner un ordre ne signifie pas que l’on execute soit meme cette violence ou cet ordre. Ou est le rapport avec le Rwanda (que je connais bien)?

      • Don Corleone dit :

        Lepoussitif à vous lire vous me donnez l’impression d’une personne qui fait dans son froc dès qu’elle entend le coup d’éclat d’un pétard, pensez vous à votre âme et conscience que les Gabonais sont prêts à lancer un insurrection armée? Je ne le pense pas, cela devrait avoir lieu depuis belle lurette alors continuer à voler, piller, violer, tuer les Gabonais vous diront toujours « on va encore faire comment »

        • lepositif dit :

          A defaut de votre mauvaise education, vous avez le don de connaitre ce que fait quelqu’un derriere un pseudo, grand kongosseur devant l’eternel que vous etes. Vous etes loin du compte Don Corleone, j’ai parle du Rwanda que je connais sur un de mes posts, et pas le rwanda post-genocide svp et je connais d’autres pays qui ont connu ce genre d’evenements.

  14. okoura dit :

    libérez Georgette elle était au deuil à Oyem quand l’ambassade du Benin a brûlé Libérez aussi Léa .Les droits de l’homme les plus élémentaires sont bafoués au Gabon quelle honte pour nos dirigeants soit disant émergents

  15. chance dit :

    une chose est vrais, le gouvernement actuel comme les précédent fait du pilotage à vu, les pauvres, ils sont tellement débordés qu’ ils oublient toute les formes de procédures à suivre: PEUPLE GABONAIS PLUS NOUS LEUR FOUTONS LA PRESSION PLUS DES ERREURS ILS VONT EN FAIRE ! nous tenons le bon bout !!!!!!!!!!!

  16. ya kiakia dit :

    JE SUIS Annie-Léa Méyé.
    JE SUIS Georgette Toussaint.
    JE SUIS la Société Civile gabonaise indignée et perdue dans cette jungle qui est tout sauf le Gabon de nos pères…

  17. monefang dit :

    Ali vient encore de démontrer qu’il est nigerian en mettant emplace une tactique de kidnapping Boko Haram sur nos soeur.
    libérez les libérez les libérez les!!!

  18. doukdouk dit :

    A voir la manière dont tu agis c’est comme si tu as une rage envers les gabonais-

  19. Le Miroir de la petite émergence dit :

    Aurait-il une justice dans le pays des émergents?
    Ils ne respectent aucunes procédures; chaque jour qui passe, Ali et ses thuriféraires s’enlisent un peu plus.
    Bande d’amateurs va!

  20. Moussavou Vanessa dit :

    Une bonne chose de faite. Vraiment s’estas normal

  21. doukdouk dit :

    Bassomba, quelle honte, on se rend compte que le fameu temoin c’est quelqu’un qui a pris part a la marche de la paix… pitié le gabon comme le ridicule ne tue pas continuez, l’image passe sur youtube

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