La première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Onidma, initiatrice à l’ONU de la Journée internationale de la veuve, le 23 juin, s’est rendue le mercredi 13 juin à l’Assemblée nationale pour sensibiliser les députés sur la fragilité du socle familial au Gabon.
Sylvia Bongo Ondimba 1ère dame du gabon
Cette présence de l’épouse du chef de l’État gabonais à l’Assemblée nationale se justifie par une invitation qui lui a été adressée par le président de cette institution, Guy Nzouba Ndama, et le Réseau National des femmes députés (RNFD). Elle s’est donc exprimée devant une centaine de députés dans le cadre  d’une audition qui a pour ambition de proposer des pistes et des solutions pour améliorer et les droits de la famille du Gabon.
Dans un dialogue avec les députés, elle a insisté sur la nécessité de réunir l’ensemble des acteurs nationaux concernés par la question de la famille pour agir efficacement face aux problèmes que se posent.
En prenant la parole après la présidente du RNFD, Denis Mekam’ne, qui a salué son action et son engagement, madame Bongo Ondimba a attiré l’attention du pouvoir législatif sur la fragilisation de la cellule familiale.

Sylvia Bongo Ondimba Assemblée nationale gabonais

Ida Reteno Assonouet (Justice), Denise Mekam’ne, Sylvia Bongo Ondimba, Guy Nzouba Ndama, Honorine Nze Biteghe (Famille et Affaires Sociales)


«Tous les jours, je constate, avec une peine immense, une fragilisation de la cellule familiale, au Gabon. Nous devons tout mettre en œuvre pour le respect du droit de la famille, en luttant contre  l’exclusion des personnes vivant avec un handicap; l’isolement des personnes âgées ; les violences faites aux femmes et aux enfants. Mais nous devons aussi lutter contre les discriminations en tout genre; la déperdition scolaire; les grossesses précoces; la mortalité maternelle et infantile.», a-t-elle déclaré en encourageant les décision comme celle du remplacement du Conseil de famille par le Conseil successoral.
«Il s’agit de garantir les droits de tous les membres de la famille. Leurs souffrances, vous avez les moyens, le pouvoir d’y mettre fin.», a-t-elle souligné.
Sylvia Bongo Ondimba a ainsi défendu l’adoption d’une mesure permettant  l’édition de l’acte de décès en trois exemplaires, une modification de la procédure civile afin que les conjoints survivants puissent être assistés par une association ou une ONG et une modification du statut du mariage coutumier.
«Aujourd’hui, il est très difficile pour le conjoint survivant d’entrer en possession de l’acte de décès dans la mesure où il est édité en un seul exemplaire et souvent récupéré par la belle famille. Or c’est ce document qui conditionne la finalisation des formalités administratives permettant d’hériter du défunt. Il faudra donc faire évoluer les dispositions du code civil.  Il est tout aussi important de faire évoluer la procédure civile, pour garantir une meilleure défense des victimes de spoliation, et de tout acte d’injustice. Il faut leur donner la possibilité de se faire assister par des associations ou des organisations non gouvernementales spécialisées dans le droit de la famille.», a-t-elle précisé.
On note que trois témoignages vidéo des femmes veuves ont été diffusés pour sensibiliser l’assistance sur leurs problématiques. Ces spots seront diffusés à la télévision dans les prochains jours, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des veuves qui se tiendra le 23 juin prochain.
Rappelons que cette sortie de la première Dame intervient juste après le Dialogue for Action Africa qui s’est tenu à Libreville, le 11 juin dernier, une initiative des Fondation Cécilia Attias et Sylvia bongo Ondimba pour la famille, en présence de nombreuses personnalités de haut rang dans le monde de la politique, des affaires, de l’économie et du social.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. dworaczek-bendome dit :

    Quelle duplicité, quelle double jeu, elle se goinfre tranquillement et depuis trois ans et elle bat des records avec sa famille. Mais comme au Gabon, on prend le petit peuple pour de la quantité négligeable, elle vient à l’assemblée nationale tenir un discours toute convenue, quelle connerie, au Gabon, on n’est pas un paradoxe de près.

  2. Le fils de la Veuve dit :

    Que va faire cette dame à l’Assemblée ? Quel est son rôle constitutionnel ? Est-elle ministre de la Famille ? Les députés sont supposés représenter le peuple. Depuis quand le peuple a confié mandat à cette dame pour parler son nom ? Le primat des liens matrimoniaux et sanguins sont caractéristiques des sociétés féodales et monarchiques… Est-on en monarchie ? Que disent Mboranstuo et ses enfants de la fameuse Cour constitutionnelle devant une aussi grave dérive…. Le prochain a aller s’exprimer sera qui ? Le fils ou le frère d’Ali Bongo pour parler du droit des enfants ? Il faut arrêter ce cirque….

  3. guy massard dit :

    Miss Bendome ! Voilâ la fameuse emergence que vous defendiez a cors et a cris… Le mal est fait… Applaudissez maintenant

  4. Le Rêveur dit :

    Dire qu’Ali et Sylvia sont censés être plus jeunes et modernes. Même Edith-Lucie, contrôlant totalement son vieillard gaga, ne s’est pas permis ça. Même chez Mobutu, sa femme n’a pas fait ça. 
    Mais, où est donc Boukoubi, où est donc Mbouorantsuo pour venir crier, comme d’habitude, que le Gabon est un pays de Droit. D
    Si c’est parce qu’elle a créé une ONG, faussement denommée fondation et financer par l’argent public, cela signifie que la cheftaine d’un groupe de danseuses au quartier ( des associations genre Kounabéli ou Misséma) peut aussi venir à l’Assemblée, réclamer qu’un texte de loi soit adopté et au plus vite?  Première dame, c’est quel statut constitutionnel ? 
    En tous cas, Bongo II est lui-même en train d’écrire le scénario d’un film à venir et qui s’intitulera « Black Caligula, Roi du Gabon » ou « Le dernier Duc d’Amérique », en référence au « Dernier Roi d’Ecosse » avec Idi Amin Dada. 

  5. OBIANG NDONG PETER PARKER dit :

    Je suis effaré par tant de mépris à l’égard des Gabonais. Aux temps d’Omar Bongo, cette femme était aux premières loges avec son Ali ben de mari. Ils profitaient goulûment et avec voracité de leur situation pour amasser argent et biens au détriment du peuple gabonais. Aujourd’hui, elle découvre qu’il n’y a que misère, maladie, violence et déliquescence dans nos villages, nos chaumières et nos familles. Elle se permet de venir faire la leçon aux gens. Mais a-t-elle seulement conscience que le tableau sombre qu’elle dresse de la cellule familiale gabonaise est l’héritage des Bongo et la conséquence directe de la dépravation de cette famille régnante? Au reste, les pseudo-représentants du peuple devant lesquels elle vient se mettre en scène ne sont-ils pas eux-mêmes les fossoyeurs de nos valeurs traditionnelles (sans même parler de nos règles constitutionnelles)?
    Les mains souillées qui ont sali ne peuvent laver ou purifier. Alors de grâce, Madame la soi-disant première dame, un peu de lucidité. Ne croyez pas que les Gabonais pensent que vous êtes leur porte de salut, vous qui n’êtes pas si étrangère que çà à leur triste sort.

  6. makossocabrimort dit :

    Tiens tiens, le GABON est devenu quoi une FRANCE bis où les fesses haussent le ton ? Le rôle d’une première dame quelque soit son niveau intellectuel est de s’occuper des oeuvres caritatives et non de se mêler de politique. Valérie, Dominique et vous Silvia etournez à vos casseroles car par vos propos incontrôlés vous risquerez d’entraîner la chute de vos époux mais surtout subir la foudre du peuple .

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