Spécialisé dans les paris sportifs, Bet 241 a décidé de parier sur le talent du jeune Nono en lui donnant la chance de réaliser son rêve : devenir joueur de tennis professionnel. De son vrai nom Darlain Christopher Koumba, Nono a été repéré par Pierre-Jean Pieri, PDG du Bet 241, lui-même passionné de tennis. Ce dernier nous raconte la belle histoire de ce prodige de 11 ans.

Nono posant avec Pierre-Jean Pieri, le PDG de Bet 241. © Gabonreview

 

Pierre-Jean Pieri, PDG de Bet 241. © Gabonreview

Gabonreview : De quoi  le jeune talent que vous avez entrepris de soutenir est-il le nom ?

Pierre-Jean Pieri : Nono a vécu en province jusqu’à l’âge de 9 ans, puis il est arrivé à Libreville avec sa famille. Aujourd’hui, il habite à côté du Club Saoti, c’est là qu’il a appris, seul, à jouer au tennis. Depuis 2 ans, il récupérait les balles perdues et utilisait des bidons d’essence en guise de raquettes. Étant moi-même un passionné de tennis, je l’ai vu jouer avec ces bidons d’essence par hasard et j’ai trouvé qu’il avait une certaine dextérité. Puis, je l’ai vu jouer sur un court et je me suis aperçu que Nono avait un très bon niveau. Après avoir consulté les classements des meilleurs joueurs de son âge, j’ai constaté qu’il pourrait faire partie des 15 meilleurs joueurs français de sa catégorie. J’ai donc contacté un entraîneur fédéral qui est venu de France pour attester de son niveau.

Dès qu’il nous a confirmé le potentiel de Nono, nous avons rencontré sa famille afin d’obtenir leur accord pour l’envoyer suivre un stage de tennis en France. Sa mère était prête à le laisser partir pour lui permettre de réaliser son rêve.

Dans quel cadre situer cette action ? Un cas isolé ou le premier pas d’une stratégie de mécénat ?

Ce cas entre complètement dans notre volonté d’accompagner la jeunesse à travers le sport. Là, il ne s’agit pas d’une stratégie de masse à travers le sponsoring d’un événement sportif. Nous menons une action ciblée, à travers l’accompagnement d’un jeune talent dans son projet de faire carrière dans le tennis. Les talents ne courent pas les rues, mais Nono a un véritable don pour le tennis, nous nous devions de le soutenir et de lui donner sa chance. Si à l’avenir nous avons l’opportunité de rencontrer d’autres talents comme lui, nous en ferons autant.

Quelles sont les modalités de cet accord entre Bet 241 et le jeune homme ?

Il n’y a aucune modalité. Nous prenons en charge Nono à 100%, de la formation jusqu’à l’hébergement, et bien sûr nous n’attendons rien en retour. Nous ne lui mettons aucune pression, s’il parvient à devenir un grand tennisman tant mieux, sinon, nous serons heureux de lui avoir donné sa chance, car, quoi qu’il en soit, il en ressortira grandit.

S’agit-il d’une formation du type sport-école ?

Tout à fait, nous avons opté pour une formation que l’on appelle le «Tennis-Etudes», une formation de référence qui vise l’excellence. L’objectif est de lui permettre de se construire aussi bien sur le plan scolaire que sportif.

Quelle en est la durée ?

Nous l’avons d’abord inscrit pour une formation d’un an. À la fin de cette première année, nous ferons le point sur son évolution avant d’envisager le prolongement de la formation, avec son accord et celui de sa famille.

Pourquoi cet intérêt de l’entreprise pour le tennis ?

Il n’y a pas un intérêt particulier pour le tennis, mais pour le sport en général. Si nous avions repéré un talent dans le foot, nous l’aurions accompagné de la même manière, mais il s’avère que c’est dans le tennis qu’on l’a trouvé.

Quelle académie l’accueillera en France ?

C’est l’Académie Mouratoglou, l’une des plus grandes académies européennes dont le fondateur est le coach de Serena Williams. Il y a plusieurs joueurs de tennis professionnels qui sont sortis de cette académie. Plus récemment, il y a eu, Stefanos Tsitsipas, un jeune grec qui fait désormais partie de meilleurs mondiaux. Nono va les côtoyer tous les jours, mais il aura beaucoup de travail pour prétende atteindre leur niveau.

Nono posant avec le PDG, le DG et la directrice financière de Bet 241.© Gabonreview

Quel est le but de Bet 241 à travers cet investissement ?

Le but c’est de donner de l’espoir et voir la joie dans le regard d’un enfant. C’est lui permettre d’essayer de réaliser son rêve. Peut-être qu’il n’y arrivera pas, mais il va essayer et se donner à fond, car il a la niaque. Il sait que c’est une chance qui ne se représentera pas une deuxième fois et que son avenir est entre ses mains. Dans tous les cas, il aura vécu une expérience extraordinaire. L’objectif c’est de le préparer aux championnats du monde pour les minimes qui auront lieu à Tarbes dans 2 ans. Et là nous verrons si c’est un futur champion ou pas. Tous ceux qui vont à Tarbes, qui gagnent à Tarbes, font une carrière dans le tennis.

Y a-t-il beaucoup de jeunes comme Nono qui réussissent dans le tennis ?

J’ai posé la question à M. Mouratoglou, il y en a. En ce qui concerne Nono, il semblerait qu’il ait fait du mimétisme parce qu’il n’a pas eu de cours, il a appris seul. Il a observé les gestes et il les a reproduits naturellement, c’est assez rare, mais ça ne veut pas dire qu’il deviendra champion. Il a un don, mais les qualités qui feront de lui un grand champion sont le travail et la persévérance. J’aimerais remercier certaines personnes qui ont rendu ce projet possible. Paterne Diangathebe et Didier Momo Kassa pour avoir encouragé et entraîné Nono bénévolement. Antonin Raoust et Françoise Sid-Ahmed de l’Ambassade de France, pour nous avoir assistés dans les différentes démarches.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Je suis ému. Merci à vous pour votre générosité pour Nono. On espère qu’un jour notre pays se dotera d’une politique et des moyens pour que les jeunes qui ont du talent quelque soit le domaine puissent bénéficier de ce genre d’opportunités pour construire une véritable élite dans le sport, la culture, les sciences et la technologie, l’entreprenariat et j’en passe. Du fond du coeur: bonne chance à Nono et que Dieu lui Donne de briller et d’aller aussi loin que possible.

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