A travers un communiqué rendu public le 3 avril 2015, le gouvernement se prononce pour des actions «coordonnées et équitables» contre les groupes de la mort, condamnant au passage «la persistance du terrorisme à travers le monde».

Attentat terroriste en juillet 2014 à Kaduna, grande ville du centre du Nigeria. Bilan : 42 morts © letempstg.com

Attentat terroriste en juillet 2014 à Kaduna, grande ville du centre du Nigeria. Bilan : 42 morts © letempstg.com

 

Le gouvernement s’inquiète de la montée du terrorisme à travers le monde. A travers un communiqué publié par le quotidien L’Union du 3 avril dernier, il condamne dans les «termes les plus fermes, la persistance et la montée» de ces actes de violence qui endeuillent de nombreuses familles à travers la planète et contribuent à freiner le développement de certains pays. Le gouvernement rappelle la nécessité d’une «réponse et d’un traitement coordonnées et équitables du terrorisme, nonobstant les continents ou les pays qui en sont victimes».

Après les attentats en France, en Tunisie et au Kenya, entre autres, le Gabon salue la vague de solidarité qui a toujours prévalu en faveur «des pays durement frappés par la folie meurtrière d’organisations terroristes sans foi ni loi». Il redit sa foi en la négociation comme meilleur moyen de résolution des problèmes et conflits, apportant ainsi son soutien aux coalitions internationales constituées pour lutter contre le terrorisme à travers le monde. En ce sens, il affirme sa volonté d’accompagner et soutenir les efforts du Cameroun et du Tchad (Pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale –CEEAC-) dans la lutte contre Boko Haram.

Visiblement, les récents attentats perpétrés par «le prétendu Etat islamique, Al-Qaïda, Boko Haram et Al-Shabab», ainsi que tous les groupuscules qui leur sont affiliés ont ému le gouvernement, qui s’est dit consterné par la situation des populations civiles, principales victimes des attaques meurtrières. Raison pour laquelle, il a réaffirmé son attachement aux conventions et autres protocoles internationaux portant sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, y compris la Convention de l’OUA (Organisation de l’unité africaine – actuelle Union africaine (UA)-) sur la prévention et la lutte contre le terrorisme adoptée à Alger en juillet 1999. Dans cette optique, le gouvernement n’a pas manqué de saluer le prochain sommet conjoint CEEAC-CEDEAO sur le terrorisme, qui se tiendra le 8 avril prochain à Malabo, en Guinée équatoriale. Un sommet qui entend développer une stratégie commune pour mieux mener la lutte dans ces deux régions du continent. «Ce sommet constitue une étape importante dans l’opérationnalisation de la stratégie africaine contre le terrorisme», indique le communiqué, qui ajoute que le Gabon réaffirme son engagement à contribuer aux efforts de la communauté internationale visant à apporter une «réponse robuste, plus structurée et coordonnée au terrorisme».

Pour rappel, le président de la République a récemment pris part à la marche organisée par à Tunis à la suite de l’attentat contre le Musée du Bardo. Avant cet épisode, il avait également pris part à Paris à la manifestation contre les attentats dont a été victime le journal Charlie Hebdo.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Blaise nicolas dit :

    Bonne initiative.

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