Ayant ratifié la quasi-totalité des conventions en la matière, le gouvernement gabonais envisage de renforcer sa lutte contre la traite des enfants sur toute l’étendue du territoire national. Juristes, représentants de la société civile et agents des forces de défense et de sécurité sont en formation depuis le 5 juin à Libreville.

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Huit ans après la sortie du dernier Manuel de formation sur la lutte contre la traite des enfants réalisé par l’Organisation internationale du travail (OIT), en partenariat avec l’Unicef, le Gabon a entrepris, hier, d’actualiser les connaissances des personnes intervenant au premier chef dans la lutte contre la traite des enfants. Le pays envisage de renforcer sa politique en la matière. Un colloque dédié à cette ambition se tient actuellement à Libreville.

L’intérêt de ce colloque, a indiqué Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, ministre d’Etat à la Justice et aux Droits Humains, est de permettre aux acteurs intervenant dans la lutte contre la traite des enfants d’acquérir des enseignements nécessaires en vue du renforcement de leurs capacités juridiques et judiciaires en la matière.

Tout en jugeant de l’utilité du colloque organisé par le ministère de la Justice, qui prouve la détermination des autorités gabonaises à en finir avec le phénomène, Stéphan Grieb, représentant de l’Unicef au Gabon, n’a pas manqué d’indiquer quelques points à corriger, dont le plus important  est l’effectivité de l’application des lois relatives à l’enfance.

En matière de lutte contre la traite des enfants, le Gabon a réalisé diverses actions : la ratification, en 1994, de la Convention des Nations unies des droits de l’enfant ; la création, en 2000, d’un comité interministériel de suivi de lutte contre le travail des enfants à des fins d’exploitation économique et l’élaboration, la même année, du rapport national sur la mise en œuvre des droits de l’enfant.

 
GR
 

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