D’annonce en annonce sans qu’aucune ne connaisse de matérialisation, la récente nomination d’un directeur général à la tête de la société publique de transport en commun laisse supposer que ses activités vont enfin être lancées. La Société gabonaise des transports urbains (Trans-Urb) serait en passe de conduire ses premiers clients à Libreville et à l’intérieur du pays.

Ancien patron de l’ANBG, Joël Lehman Sandoungout a été nommé directeur général de Trans-Urb. © Twitter

 

Après de nombreuses annonces toutes restées sans suite jusqu’à lors, les choses semblent se préciser pour Trans-Urb. La nouvelle société publique de transport en commun, censée venir en appui à Sogatra, pourrait lancer ses activités dans les semaines qui viennent. C’est, en tout cas, ce que laisse penser l’approbation, le 30 janvier, par le Conseil des ministres d’un projet d’ordonnance qui la crée officiellement.

Ancien patron de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Joël Lehman Sandoungout a été nommé directeur général de cette société, dont la création, selon les autorités gabonaises, «vise à répondre aux défis générés par la densité de la population et le rythme soutenu de croissance dans nos villes ainsi que la carence des services de transport en commun».

Le lancement de Trans-Urb est annoncé par le gouvernement depuis juin 2019. La société dont la mission est «le transport des personnes en zone urbaine et interurbaine», devrait créer 500 emplois nationaux. En novembre 2019, l’État gabonais, par l’entremise du ministère des Transports, a signé un protocole de coopération avec la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pour l’assistance technique, la maintenance, la gouvernance et la mobilité durable de la société.

 
GR
 

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