Après l’usine de Lambaréné où elle fourni de l’électricité grâce à l’huile de palme, l’agro-industriel poursuit sa «révolution énergétique» avec l’huilerie de Makouké.

Une vue de l’huilerie de Makouké © D.R.

Une vue de l’huilerie de Makouké © D.R.

 

Préoccupée par les potentiels impacts de ses activités, et œuvrant à la maîtrise de la consommation d’énergie, la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale au Gabon (Siat Gabon) dit avoir opté, ces dernières années, pour l’utilisation des énergies alternatives. L’entreprise agro-industrielle s’est engagée à alimenter ses usines à l’énergie issue de l’utilisation des déchets. L’usine de Lambaréné, qui fournit depuis quelques mois de l’électricité à la SEEG à partir de la stéarine, un sous-produit de l’huile de palme, a été le point de départ de cette nouvelle politique. Récemment, Siat Gabon a dit poursuivre sa «révolution énergétique».

Vue d’une partie du processus, avec l’affluent d’huile et les installations de la bio-méthanisation. © D.R.

Vue d’une partie du processus, avec l’affluent d’huile et les installations de la bio-méthanisation. © D.R.

Depuis le début du mois d’avril courant, l’huilerie du Complexe agro-industriel de Makouké est alimentée par une turbine d’une puissance de 1,2 mégawatt (puissance de base), et d’une puissance maximale de 2 500 ampères. Cette turbine à vapeur produit de l’énergie à partir des combustibles tels que les fibres, les coques et la poussière issue de la production de l’huile rouge et du concassage des noix, ainsi que les déchets de régimes pressés et déchiquetés. L’énergie ainsi produite sert à faire fonctionner l’usine, les bureaux et les installations de bio-méthanisation. «Nous sommes en mesure d’alimenter en énergie l’ensemble du complexe, cela uniquement pendant les heures d’usinage», a prétendu le chef de l’huilerie de Makouké, avant d’ajouter : «A court terme, pendant les heures d’usinage, 1 750 ampères seront consommés, ce qui représente l’ensemble des besoins énergétiques des industriels et des populations de Makouké». Pour Albert Conrod, le choix de la bio-méthanisation permettra de renforcer le statut  de Siat Gabon, présentée comme «le partenaire de l’Etat gabonais dans la lutte contre la pauvreté».

Pour Siat Gabon, l’installation de la nouvelle turbine à l’usine de Makouké présente plusieurs avantages, aussi bien pour la société que pour les populations environnantes. Il s’agit, notamment, de la réduction des coûts de consommation en gas-oil, l’arrêt des groupes électrogènes pendant les heures d’usinage, la réduction des pollutions ainsi que la préservation et la protection de l’environnement.

 

 
GR
 

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