Le ministre des Transports et de la Logistiques, Justin Ndoundangoye, a dévoilé le 16 avril les contours du projet de mise en œuvre et d’exploitation du registre international gabonais des navires.

Le Gabon entend dynamiser son secteur maritime à l’exemple du Panama, pionnier en matière de registre des navires (illustration). © consulatgeneraldepanamamarseille

 

Moments de la présentation officielle du Registre au public. © Min. Transports et Logistique

En prélude au lancement officiel des activités du registre international gabonais des navires, les 22 et 23 avril 2019 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, a présenté le 16 avril à Libreville, les objectifs et avantages de cet outil d’aide à la navigation et au trafic maritime.

Il s’agit d’un livre sur lequel seront immatriculés des navires de toutes nationalités du secteur maritime, sous juridiction gabonaise. «Le Gabon est un acteur majeur en matière maritime. Ce registre est d’un enjeu considérable, il va positionner le pays dans l’espace maritime mondial, en apportant plus de compétitivité et de performance économique dans la logique de la diversification de l’économie» a déclaré Justin Ndoundangoye.

Le ministre des Transports assure que ce projet est d’un intérêt stratégique pour la dynamisation du secteur maritime gabonais. «En effet, dans un espace maritime international par où transitent plus de 10 milliards de tonnes de marchandises par an et à l’instar d’autres pays tels que le Libéria, les Comores, le Panama ou encore les Îles Marshall, nous devons dynamiser ce secteur porteur et mieux le structurer».

Fruit d’un partenariat public privé, entre le Gabon et la multinationale Comoros Shipping Services, la mise en place du registre international gabonais des navires a été décidée en 2011 par le gouvernement.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Je croix savoir qu’à l’époque, il fallait d’abord disposer d’une grande expertise technique en la matière avant d’être autorisé à immatriculer les navires d’exploitation maritime à l’échelle internationale ?

  2. Bikoro Ndemezo'o Albert Diddy dit :

    Avec plus de 800 km de côte atlantique, le Gabon ne dispose même pas d’une petite institution publique ou privée de construction ou entretien navale

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