Toujours dans le combat, nous avons intérêt à sortir de cette crise… mais sortir par le bon bout et peut-être une bonne fois pour toutes. Ce sont ici quelques propositions du Club 90 dont je porte la voix, pour faciliter les discussions, les négociations et les médiations afin d’éviter de compter de nouveaux morts dans notre pays. Le niveau de crispation ressemble fort malheureusement à une guerre de tranchées. Il faut que s’élèvent des voix du milieu, de la lucidité et du rassemblement pour éviter à notre pays des troubles inutiles s’ils n’accouchent pas d’un véritable état de droit et d’une véritable démocratie. Ces propositions ont valeur de contribution et je leur souhaite un bon accueil auprès de mes compatriotes, indique à Gabonreview, pour présenter la tribune libre ci-après, Noël Bertrand Boundzanga, jeune enseignant-chercheur à l’Université Omar Bongo, souvent publié ici, et fondateur du «Club 90», une «majorité citoyenne» en opposition à la majorité présidentielle.

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© D.R.

 

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Noël Bertrand Boundzanga. © D.R.

Au soir d’une défaite, les jours d’après ressemblent toujours  à une hécatombe, comme si une bombe atomique avait tout dévasté. Le cœur du Gabonais est à ce point si meurtri que la tentation est grande de retomber dans le travers d’antan : « on va encore faire comment ? » Ce défaitisme légendaire, que les femmes du Réseau Femme Lève-toi ont symboliquement brûlé,  a semé sa pagaille, le régime d’Ali Bongo a semé la sienne. Mais, fort heureusement, les Gabonais ont gagné et leur cœur est gonflé à bloc… Le Gabon ne sera plus jamais comme avant.

Dans l’esprit, le peuple gabonais est démocrate : il croit à la vérité des urnes. Le dernier scrutin l’a révélé à nouveau. Quand, en face du régime, il y a une alternative crédible, les Gabonais se pressent devant les bureaux de vote, même s’ils se doutent bien que leur vote ne triomphera pas. Car en face, un mécanisme mal huilé, puisqu’on le découvre toujours, griffonne les procès-verbaux jusqu’à les rendre illisibles ou, plutôt, le mécanisme les déborde. Et l’on crie à la fraude ! Et l’on crie au hold-up électoral ! Sans compter ceux qui trépassent, les victimes des munitions achetées par l’argent public. Et ceux qui meurent s’en vont dans l’éternité, tandis que ceux qui restent poursuivent la lutte, nourris d’une nouvelle énergie. La meilleure manière de célébrer nos morts, de leur donner une utilité, c’est de poursuivre la résistance. Dans ce sillon, la loi est une voie, mais pour l’évoquer sérieusement, il eut fallu l’existence effective d’un Etat de droit… Donc, les solutions envisagées doivent mettre inévitablement entre parenthèses quelque légalisme, au nom du bon sens et de l’évidence.

Vouloir l’alternance ne signifie pas devenir une chair à canons. Si dans le cœur du Gabonais, l’alternance est  la promesse d’un avenir radieux, même menant des mouvements sociaux, il espère l’obtenir démocratiquement. Mais est-ce seulement possible si le régime contourne toujours le vote des Gabonais ?

A-t-on raison d’attendre la communauté internationale ?

La communauté internationale a usé d’un langage fort diplomatique pour dire que le scrutin présidentiel n’avait pas obéi à la simple règle de la transparence, demandant ou exigeant que le régime gabonais fasse le comptage des voix par bureau de vote. Dans un arsenal langagier pompant un juridisme sans esprit, les politiques, politistes, juristes et philosophes du système sillonnent les médias internationaux pour envoyer à la Cour constitutionnelle ce qui peut être réglé à la Cenap. Le problème du recomptage ne se pose pas par rapport au lieu, mais dans les conditions du recomptage en dépit du lieu. Les négociations avec des émissaires internationaux ont toujours été un théâtre d’ombre où seuls ses initiateurs maîtrisent les contorsions qui mènent au bout du tunnel. La finalité des négociations et des médiations internationales et africaines ont pour finalité de ramener un climat de paix au Gabon. Dans ce cas, les accords politiques peuvent prendre le pas sur les logiques de bon sens et du droit, au nom de la sagesse. Il faut, pour nous, distinguer deux objets à l’ordre du jour des discussions :

  • Le respect du vote des électeurs gabonais

En démocratie, chaque voix exprimée est une volonté qui s’exprime, et l’addition des volontés individuelles fait le suffrage universel. Il est donc capital que les négociations mettent au centre des discussions ce suffrage. Comment ? Les positions divergent certes, mais ce ne devrait pas être difficile. Il faut recompter les voix par bureau de vote pour l’ensemble du pays à défaut de recompter les zones querellées(1). Cela aura le mérite de donner une réponse authentique aux exigences des uns et des autres et de montrer aux populations votantes que ce sont eux qui ont la décision. Comment garantir la fiabilité et la transparence du recomptage ? Ce travail doit être fait par la communauté internationale, pas simplement en leur présence, mais par leur soin, sous la responsabilité de la présidente  de la Cour constitutionnelle et en présence d’huissiers représentant le candidat du PDG, le candidat de la Coalition de l’Opposition et l’ensemble des autres candidats (2). La société civile devrait pouvoir être également présente, à condition qu’elle soit neutre (3). Après 2 jours, la Cour constitutionnelle proclame alors les résultats issus du recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote (4).

  • Les accords politiques

Les accords politiques donnent souvent lieu à des compromis, qui ne sont guère des consensus. En Afrique, la tradition veut qu’ils débouchent sur les gouvernements d’union nationale, une sorte de partage institutionnel du pouvoir où le peuple est souvent le grand perdant. La société civile ne souhaite point que la vérité des urnes soit mise de côté au motif que la paix serait menacée. La meilleure manière de garantir la paix est de faire allégeance au diktat des urnes. Cela ne signifie pas que nous faisons confiance au processus électoral, qu’il serait transparent et propre à garantir la sincérité du vote. Mais en l’état actuel des choses, faute de mieux, il est plus franc de tenir compte de ce processus et des résultats qu’il a produits.

Les accords politiques doivent porter sur la responsabilité des acteurs dans la crise postélectorale (5), le statut institutionnel de l’opposition et du président de la République sortant (6), l’organisation par la communauté internationale des législatives de 2016 (7), puisque la Cenap n’est pas capable d’organiser une élection transparente, l’interdiction formelle de couper les moyens de communication en temps électoral et leur rétablissement (8) – et nous n’en sommes pas sortis -, l’implication officielle de la société civile dans le processus électoral (9), la décentralisation administrative et politique (10), le rôle des Forces de Défense nationale et de la police nationale en période électorale et en dehors (11), la suppression de la Garde Républicaine, demeurée en réalité Garde Présidentielle (12), la libération de tous les prisonniers politiques(13).

Les accords politiques se font parallèlement au travail du recomptage des voix.

D’autres points méritent notre plus grande attention, et nécessitent donc des négociations :

  • Réconciliation nationale et réparation

La réconciliation nationale est un pan des Accords politiques, mais elle est mise en relief par nécessité morale. Elle traite notamment des blessés, des pertes en vies humaines, des emprisonnements, des victimes collatérales de la crise postélectorale. Il s’agit spécifiquement de commettre une Commission d’enquête pour identifier formellement ceux qui ont été victimes d’actes d’agression, de vandalisme, ceux qui sont morts, les édifices publics et privés détruits (14). Il importe d’engager un processus de dédommagement (15) à toutes les victimes et à toutes les familles ayant perdu un membre de leur famille. Notre démocratie est meurtrière et elle ne peut pas continuer à causer des crimes sans que l’Etat ou les coupables endossent leurs responsabilités. L’Etat doit payer, rendre compte (16) ; il en va ainsi de ceux qui sont les détenteurs du pouvoir d’Etat (17). La position ici n’est pas revancharde, mais sans la responsabilisation des acteurs et de l’institution publique, nous risquerons de toujours compter des morts et des dégâts matériels au cours des échéances électorales. Il est évident que le Gabon ne doit pas tomber dans une cascade de haine et de revanche. Les Gabonais doivent apprendre à se reparler, à se reconsidérer et à se respecter, d’où l’organisation d’un dialogue national avant les prochaines échéances électorales (18).

  • Du rôle de la société civile.

Il n’est pas interdit aux acteurs de la société civile de faire la politique, il n’est pas non plus blâmable que les frontières de la sphère politique et de la sphère société civile se confondent selon les contextes, comme c’est le cas au Gabon. Cependant, la société civile s’est politisée. Pour qu’elle revienne à son rôle fondamental parce qu’il est un partenaire des pouvoirs publics (19), un messager des opprimés qu’elle sensibilise (20), un organisateur de la démocratie quand elle débusque les tricheries publiques et lutte pour la plus grande transparence dans la gouvernance des affaires publiques (21), il faut remplir une condition : l’instauration de l’Etat de droit et d’une Démocratie véritable. Pour l’instant, la société civile est aussi une victime du système, ses acteurs étant considérés comme des ennemis du pouvoir. Ses acteurs méritent, comme les acteurs politiques, une protection institutionnelle (22). La commission d’enquête est présidée par la société civile, tout comme le dialogue national (23).

Ce n’est pas la communauté internationale qui nous conduira à la réconciliation et à la réparation de nos torts ; ce n’est pas elle non plus qui trouvera une protection aux acteurs politiques et de la société civile, c’est dans une discussion entre compatriotes que nous y parviendrons.

Avec le Club 90, je me suis engagé pour une alternance démocratique et sans bain de sang. A ce jour, nous comptons déjà trop de morts. Dans ce combat, d’autres compatriotes sont très engagés. Il faut les encourager et saluer leur courage. Mais il nous faut poursuivre le combat, rien n’est acquis. La phase des négociations qui s’ouvre pour sortir de la crise sociopolitique née du scrutin présidentiel du 27 août 2016 est un moment crucial pour notre pays, mais le peuple doit rester le principal gagnant. Vox populi vox dei ; sa voix se trouve dans les urnes, allons les chercher.

Noël B. Boundzanga

Universitaire/Président du Club 90

 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. okoura dit :

    Beaucoup de réflexions intellectuelles , on en a marre. contribuez tout simplement dans le sens de convaincre ali ben de quitter le pouvoir, le peuple ne veut plus de lui et ne l’a jamais voulu. C’est aussi claire que l’eau de roche. On ne peut pas comprimer le désir du plus grand nombre pour que une minorité conserve ses avantages, un point c’est tout. Voyez je n’ai même pas perdu du temps pour lire votre littérature quand les familles pleurent leurs enfants.Qu’ ali ben parte et nous laisse construire notre pays

  2. Michel Bouka Rabenkogo dit :

    Que la « Vox Populi, Vox Dei » soit respectée « Un Point, Un Trait ». Le reste, c’est des petites combines à la noix et du verbiage de cancres médiocres francs-maçons des tropiques.

  3. NFEYA dit :

    LA RECONCILIATION AVEC QUI?

    Le Gabon n’est pas en guerre civile. Il s’agit juste d’un petit groupe d’oppresseurs contre tout le peuple gabonais. Les gabonais s’aiment, se parlent et se fréquentent tous les jours. Nous sommes face à une milice, la GR soutenue par des mercenaires. Les gabonais ne sont pas en guerre contre les gabonais pour parler de réconciliation.

    • la jeunesse consciente et integre dit :

      c’est clair on est faché contre nos frères mais ce n’est pas de la haine. Ils sont égarés c’est tout, qu’il retrouve la raison et arrêtent de supporter les conneries d’un clan assoiffé de pouvoir et de sang!!
      pas besoin de réconcilitaion… Le seul qui n’aime pas ses concitoyens s’appelle ali bongo

  4. Adis faye dit :

    On attend la suite. On verra si le gabonais est si fatigué qu’on l’entend et jaloux de sa souveraineté. belle contribution M. Boudzanga !

  5. terence dit :

    svp les urnes on declare ali bongo president et avent que la cenap declare ces fance2 qui la dabor fait donck il lon valide avent aujordhui on voix des fancais qui ne pouvais pas parler a la tele venir dir il faut reconte les voix pourquoi faire arete de vouloir toujour umillier les president africains ces mes frere stp arretons

    • Rhody Junior dit :

      Mon frère, en prétendant un taux de participation de 99,93% dans le haut oguooée, votre président s’est ridiculisé lui même. En plus il accuse Ping de fraude dans le grand nord où la participation est de 60% au trop et le pourcentage de voix 72%. Mais du côté de ses affreux chiffres ils les trouvent honnêtes.

      Sauf si on ne veut pas réfléchir, même dans la triche on doit être intelligent, là ils ont fait éclater leur bêtise.

      Ils se ridiculisent eux même et en tant que gabonais vous ne devriez pas le cautionner.

  6. gee dit :

    Pour sortir de la crise ,La communauté nationale et internationale par rapport aux interets economiques peut ramener le calme par l’argument du respect des institutions d’ou le recours a la CC.Et faire valider la candidature du president sortant.Mais le pricncipe est simple le monde connait les vrais resultats. Repartir faire des recours tout sa c’est de la pure distraction.Si le president sortirait vainqueur malgré le recours deposé a la cour par les opposants,il pourra penser qu il dirige le pays avec la benediction des puissance mondiales .Mais si on tient compte des vrais résultats de l’élection,il ne pourra pas aisément gérer le pays car y’aura des mouvements sociaux de défiances durant toutes les années a venir (grèves généralisées dans tous les secteurs : éducation,santé) car la société civile et les syndicats se joints aux opposants durant l élection présidentielle,donc y’aura une instabilité sociale et économique a long terme ce qui empêchera aisément les puissances étrangères de profiter de leurs acquis au Gabon. D’où chacun doit réfléchir sur le maintien du chef d’état actuel même si la communauté internationale revoit sa position.ce sera dur qu il mette le peuple en de bons termes avec le président actuel car avec les événements post électoraux (morts,blessés,manifestants sans nouvelles,d’autres emprisonnés pour des motifs confus).A signaler,que certains corps habillés participaient ou favorisaient les pillages,seront ils inquiétés?????La peuple se sent seul.Pour le maintien au pouvoir cela peut se faire par la force mais pour combien de temps?????
    Aussi,On peut sortir de la crise avec un gouvernement d’unité national mais avec qui a la tete??????le peuple qui forcement au cas ou ce ne serait pas PING acceptera t il même si M. PING appelle a cette idée????je crois que le peuple se sentira trahit et verra cela comme une trahison d’ou la défiance sera plus forte..
    Enfin au dela, de l’amour du privilège, du pouvoir il serait sage pour sortir de la crise actuelle de faire accepter la volonté du peule,car on ne peut pas gouverner sans le peuple,les blocages des actions gouvernementales seront toujours las malgré les appels.Donc la solution est d’accepter la décision du peuple c’est l’unique sortie.Ainsi, les gabonais verra dans 7 ans si son choix a été une erreur ou pas?????Le choix de Monsieur PING est du au fait que les gabonais a 70 % tournent le dos au pouvoir actuel dont est compris la population active (administration et privée).Donc vraiment c’est la sortie idoine de la crise.Il faudrait qu’un jour un homme politique,religieux puisse se balader dans la rue sans craintes de représailles que de voir des visites hautement surveillées,des journalistes qui dorment dans des hôtels pas craintes,des maisons surveillés par des militaires lourdement armés pendant 7 ans ce sera difficile a vivre pour eux,moi je féliciterai ceux las qui au nom de la CONCORDE mettront en avant la voix du peuple et a mon sens resteront des monuments dans l’Histoire du Gabon.Leurs rôles négatifs dans le passé seront oubliés si et seulement si ils posent cet acte de reconnaître la DEMOCRATIE POUR LE PEUPLE ET PAR LE PEUPLE.

  7. Yvon dit :

    Depuis 1993, l’alternance politique tant espérée par le peuple gabonais, ne se fait pas. Est-ce parce que le peuple ne l’exprime pas dans les urnes? Et pourtant si! Mais, les négociations post-électorales se font toujours au détriment des intérêts du peuple. Les hommes politiques « se partagent le gateau » et le peuple reste dans sa misère. Ces hommes politiques oublient que trop de misère conduit, soit au suicide, soit à la révolte. C’est la révolte du peuple misérable que nous avons vu dans les rues du Gabon ces derniers jours. Aujourd’hui, le peuple regarde une fois de plus vers la Cour Constitutionnelle, avec beaucoup de crainte, au vu de ce qu’elle lui a servi par le passé.
    Mesdames et Messieurs de la Cour, libérez le peuple de l’emprise des hommes politiques. Libérez le peuple de l’oppression. Libérez le peuple de la misère.

  8. okazaki dit :

    La seule solution c’est le respect de la vérité des urnes! Tout le monde sait que Ping a gagné, Ali lui même sait qu’il a perdu! On attend que Mborantsuo du haut de sa chaise déclare, soit la paix, en reconnaissant la victoire du président élu, soit elle déclare la guerre en soutenant le fraudeur vainqueur

    • Fille dit :

      Je valide. Simple, clair et net. La solution toute simple est de respecter le choix des gabonais, majoritairement exprimé dans les urnes. Toute action contraire participera à la provocation des tensions sociales. Pensez-vous pouvoir réprimer un peuple en colère tout le temps et partout ? La CC doit faire appel à sa dernière once de sagesse pour épargner la vie des gabonais et sauver la patrie. Qu’elle permette le recomptage en toute impartialité.

  9. No comment dit :

    Muetsa
    9 SEPTEMBRE 2016 À 10 H 36 MIN
    Celui qui vole un boeuf=voleur
    Celui qui vole une tige=voleur
    Tous deux sont devenus riches par le partage du gâteau Gabon.Pour répondre à ta question monsieur Tatandi,tu as la réponse.Cependant je vais la compléter, car la question est plus importante que de la poser en ces termes et j’interpelle l’UA à réfléchir sur leur véritable rôle.
    Voici la situation:Quand ça arrange l’occident(pilote:USA,copilote:occident de l’ouest),fraude ou pas.Ils te porteront.Quand tu ne suis pas leur coup fraude ou pas ils chercheront à t’enlever.Maintenant je t’explique pas de passion mais demande le discernement.Ce n’est pas un point de vue personnel mais c’est une analyse sociopolitique et économique.Il faut restituer les problèmes dans le contexte global et actuel et savoir tenir compte du passé pour comprendre les mécanismes et stratégies à l’œuvre.L’occident est en crise,c’est sérieux.j’ai mesuré la longueur,la largeur et la profondeur de cette crise.

    Pour ce qui est de la France et de ses alliés,le problème est le même,c’est la crise.Même leurs classes politiques sont divisées,ils n’arrivent pas à gérer leur propre maison.En revanche,ils sont tous unis pour installer leur pion en Afrique pour leur intérêt.Vous avez été pris à témoin dans les cas de la libye,la centrafrique ,mali,guinée,côte d’ivoire et les voilà au Gabon,après c’est le Congo et etc.Leur unité va même jusqu’à encourager la bêtise.
    Les occidentaux cherchent à résoudre leur crise=pb,solution=Afrique
    Stratégies:élections par le fameux jeu démocratique,manipulé comme ils veulent.
    Sur ce terrain Afrique,il ya d’autres acteurs,Asie=problème de pollution et de leadership industriel,solution=Afrique par l’industrialisation et VOUS AFRICAINS?QUE VOULEZ VOUS?ACCPETEZ LE DIKTAT DE L’EXTERIEUR OU VOUS DEFINIR OU CONTINUER A REVETIR LE STATUT D’ESCLAVE?L’histoire s’écrit au présent et elle raconte le passé et elle se répète si n’y prend garde.
    Pour ceux qui sont amenés à penser qu’il y aurait confusion des propos,je vous dis non c’est une logique qui tient sur les domaines de politique,économie et société et population et qu’il y a lieu de relier ceux-ci pour comprendre les enjeux.
    Peuples épris de liberté,je comprends et je vis cette douleur mais souffrez et réfléchissez que d’être balloté par la communauté internationale et ses sbires locaux qui vous prennent en otage.
    UA ne méprisez pas la voix de vos ancêtres et de vos éclaireurs.

  10. Franck dit :

    Quand le pouvoir de l’Amour l’emportera sur l’amour du Pouvoir, le monde connaîtra la Paix (Jimi Hendrix)
    Tout est dit dans cette phrase du célèbre musicien guitariste Américain.

  11. AB de Nour dit :

    Que la sagesse triomphe. Il est temps qu’Ali parte. Aujourd’hui il est rentré dans la phase de la boulimie du pouvoir. Dommage. L’homme ignore surtout la mouche qui volera sur son cadavre dit un proverbe fang

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