Jean-René Bernaudeau de Direct Energie, Andy Flickinger de Delco Provence KTM, Marie Noëlle Ada de TV et Andza, la fameuse eau minérale du Gabon, ont été les rencontres furtives  de Gabonreview sur la 3e journée de l’édition 2018 de la Tropicale Amissa Bongo, vécue ce 17 janvier entre Fougamou et Lambaréné.

En conversation avec les jeunes cyclistes du Gabon, Jean-René Bernaudeau, manager général de l’équipe Direct Energie. © Gabonreview

 

Jean-René Bernaudeau. © Gabonreview

Direct Energie, les nouvelles équipes européennes et le Gabon

Riche de 7 victoires sur la Tropicale Amissa Bongo, Direct Energie, l’équipe où évoluent notamment Adrien Petit et Yohann Gène semble bien discrète sur les 3 premières journées de cette édition. Et pourtant… «Ça va bien. Des places de deux, des places de trois. La course est longue et difficile. Ce qui compte pour nous, c’est d’être les meilleurs à Libreville», soutient Jean-René Bernaudeau, le manager général l’équipe qui annonce : «l’étape à découvrir Ndjolé-Mitzic, sera a priori la plus dure, la plus longue. Il faudra donc être très prudent».

Avec l’arrivée sur la tropicale de nouvelles équipes européennes, il reconnaît «qu’on ne s’amuse pas avec les Portugais, les Italiens, l’équipe de Marseille qui a beaucoup d’Estoniens, des coureurs des pays baltes. Le niveau est haut (…) Je pense que ça sera l’année la plus compliquée pour nous. On va essayer d’élaborer une stratégie, mais jusqu’à Libreville, on peut toujours avoir de l’espoir. Il y a des équipes qui ne connaissent pas bien le circuit, qui vont faire trop d’efforts avant et qui peuvent le payer samedi ou dimanche.» Au sujet de l’équipe du Gabon avec laquelle on l’a vu en grande conversation au départ de Fougamou, Bernaudeau indique qu’il était question «de petits détails pour le haut niveau. Ce qui m’a marqué c’était la qualité de leurs pneus qui était anormale. On ne vient pas dans une course de classe 2 comme ça. Il faut tout améliorer pour que les coureurs soient déjà exemplaires parce qu’ils ne courent pas beaucoup. Ils courent contre les professionnels et aujourd’hui ça roule encore vite. Il y a un vrai espoir parce que ça fonctionne bien et le niveau se relève tout doucement. Il n’y a plus de lâcher comme par le passé

Andy Flickinger. © Gabonreview

Andy Flickinger (Delco Marseille KTM) : «Il faut se toujours se méfier»

Après avoir remporté la 2ème étape de la Tropicale 2018, la veille, l’Australien Brenton Jones (Delko Marseille Provence KTM) est arrivé 3ème à Lambaréné hier. Andy Flickinger, directeur technique de son équipe, reconnaît, dressant un bilan des 3 premiers jours, que la tropicale est une «course très relevée. Il y a un super niveau. Les équipes africaines progressent tous les ans de plus en plus. On voit que le niveau est très dense et très resserré. Il n’y a pas de petite équipe au départ. C’est une course de mouvement, une course difficile. L’arrivée à Lambaréné, on l’a vu à deux fois, a été assez difficile

Amenée à se prononcer sur Direct Energie, championne récidiviste sur la Tropicale Amissa Bongo quelque peu discrète jusque-là, Flickinger indique qu’il «faut toujours se méfier de Direct Energie. Ils ont quand même fait deux fois 2ème d’étape sur 3. Ce n’est pas mal. Ils n’ont pas gagné d’étapes, certes, mais la course est encore longue. Il faut se méfier. Je pense que, demain, ils vont jouer leur va-tout pour essayer de gagner au classement général

Marie Noëlle Ada. © Gabonreview

Marie Noëlle Ada

Remarquée sur cette édition de la Tropicale Amissa Bongo, elle est journaliste pour TV5. Présentatrice, elle dispose, en arrière-boutique, d’une équipe de production de 8 personnes. Elle fait les ouvertures d’étapes et présente un magazine sur la course. Ce travail passe tous les jours à 23h45 sur TV5, avec une rediffusion à 6h25 sur TV5 Monde Afrique.

Andza : des goodies et de l’eau sur la caravane

Stand Andza sur la Tropicale Amissa Bongo.© Gabonreview

Fournisseur officiel en eau de la compétition, Andza, l’«eau minérale naturelle des Hauts Plateaux» est fort visible sur la Tropicale Amissa Bongo. Tous les jours autour de l’évènement, elle dispose d’un stand fort animé, offrant des jeux, des goodies (tee-shirts, parapluies et autres gadgets), des spectacles et permettant aux badauds la dégustation de la fameuse eau minérale gabonaise. En sus des 400 packs d’eau distribués chaque jour par le stand, près de 16.000 bouteilles d’eau, tous formats, sont mises à la disposition de la caravane pour l’édition en cours.

 
GR
 

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