Yohann Gène a remporté, le 5 mars dernier, la Tropicale Amissa Bongo pour la 2e fois de sa carrière après l’édition de 2013. Il écrit une nouvelle page de l’histoire de l’épreuve gabonaise.

Yohann Gène (au centre), le 5 mars 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Au départ de cette 12e édition de la Tropicale Amissa Bongo lundi dernier dans le Haut-Ogooué, Yohann Gène répétait son attachement à l’épreuve cycliste majeure du calendrier UCI Afrique. Il était déjà le recordman du nombre de victoires d’étapes avec six succès et il en rajoutait un nouveau, vendredi à Kango.

Mais cette année, c’est surtout une nouvelle victoire au classement final qu’il visait. Depuis 2013, il n’avait plus rien remporté au Gabon et cette fois il a fait coup double en augmentant le record des victoires d’étapes à sept succès mais aussi en renouant avec le succès final. Le coureur originaire de la Guadeloupe a su jouer avec ses grandes qualités de sprinter mais il a aussi profité de sa connaissance des routes gabonaises pour piéger ses adversaires. A 36 ans, Yohann Gène est devenu l’homme du Gabon au bout de neuf participations, grâce aussi à l’équipe Direct Energie de Jean-René Bernaudeau qui a toujours su depuis sa première participation en 2008, donner une place importante à la Tropicale dans le programme de sa saison.

«C’est une course qui nous tient à cœur, affirme le manager français. On vient toujours pour gagner mais chaque année c’est plus difficile de s’imposer car le niveau du cyclisme africain monte toujours d’un cran.» Les coureurs africains ont ainsi raflé le maximum de places au classement général avec sept classés dans les dix premiers au terme de la dernière étape qui arrivait à Libreville devant la tribune officielle du bord de mer et remportée par le jeune Erythréen Meron Abraham au terme d’un magnifique sprint.

 

 
GR
 

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