Réuni le 14 mai dernier, pour la deuxième fois à Cotonou, le comité ad’ hoc des chefs d’État et de gouvernement chargé d’examiner les questions liées à l’élection des membres de la commission de l’Union africaine n’a pas pu trouver un consensus autour du nom de la personne qui sera désignée pour diriger la Commission de l’UA.

Cotonou 14 mai 2012

Les désaccords concernant la nomination du prochain président de la Commission de l’Union africain persistent. Le comité ad’ hoc des chefs d’État et de gouvernement chargé d’examiner la question, a décidé de poursuivre les consultations pour lesquelles les présidents Jacob Zuma de l’Afrique du Sud et Ali Bongo du Gabon avaient été mandatés au regard du fait qu’aucun des deux présidents, ne veut renoncer à la candidature de son pays et accepter de revenir sur la règle des deux tiers : élément qui avait provoqué le blocage du vote lors du dernier sommet de l’UA à Addis-Abeba.

«Face aux multiples défis auxquels l’Afrique est aujourd’hui confrontée, je n’ai plus besoin d’insister sur l’urgence pour nous de trouver de manière consensuelle les solutions pour sortir l’organisation continentale de la situation difficile dans laquelle elle se trouve », a rappelé Boni Yayi, le président en exercice de cette institution continentale.

À deux mois à peine de la grande messe de Lilongwe, le ciel continue de s’assombrir sur l’Union africaine qui n’arrive toujours pas à sortir de l’impasse. Allant ainsi de blocage en blocage après l’échec d’Addis-Abeba les 30 et 31 janvier 2012. Une troisième réunion est programmée à Cotonou. Elle vise à faire le point des consultations avant la grande rencontre de tous les chefs d’État et de gouvernement de l’union.

Étaient présents lors de cette rencontre les chefs d’État gabonais Ali Bongo Ondimba, le Tchadien Idriss Déby Itno et l’Ivoirien Alassane Ouattara, ainsi que les Premiers ministres d’Éthiopie Meles Zenawi, d’Algérie Ahmed Ouyahia et le chef de la diplomatie angolaise, Georges Chikoti. Jean Ping et Nkosazana Dlamini-Zuma assistaient également à ce rendez-vous, qui fait suite à une première réunion des huit dirigeants le 17 mars, également dans la capitale économique béninoise.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. MEYE Jean Julien dit :

    Pauvre ali 9%, il n’a qu’à montrer sa capacité d’homme politique; il a voulu être président, qu’il assume maintenant. il n’a pas d’amis le pauvre dans cette sphère très fermée, ils l’auraient aidé à surmonter cet obstacle, haa, quand le père omar bongo ondimba était là, tout devait être régler depuis longtemps. là-ba hooo ya pas tripatouillage, démocratie oblige et respect de la parole de l’autre. hein hein, vous doute trop comme disait ma grand-mère.

  2. ekotto darrel dit :

    cher ami MEYE J J; il ne s’agit pas d’amis au sein de l’UA la question qui se pose est la mise en application prévue par le r7glement qui stipule que les Etats fort ne peuvent prétendre à la tête des hautes institutions sinon ils ne vont faire que parler en leur noms et non au nom du continent. et le Père BONGO à dirigé en patriarche dans un souci de mallettes des dessous de table. QUE REPROCHE6T6ON 0 ali qui ne veut que soutenir son candidat dans une forme démocratique. l’AF du Sud ne cherche qu’à diriger le continent se sachant le pays d’Afrique le plus developpé. madame n’est autre que l’ancien président ZUMA c’est toute une foutaise de voulaire nous faire croire qu’il vont penser les souci de tout le continent sachant qu’ils dispute une place au conseil de sécurité de Nations Unies avec le Nigeria. alors ne mélangeons la politique intérieure a celle extérieure. merci

  3. lenkemberlien dit :

    Nous savons tous que le probleme de la presidence de notre UA est simplement au sujet de lobbing, mais je pense bien que le lobbing soud afrcain est bien present dans le systeme de L’UA et le president Ping le sait tres bien.Si nous faisons un peu de l’histoire de cette organisation depuis sa creation avec les acteurs qui étaient à cette époque, mais helas les peres fondateurs qui ne restent que cerain; et nous savons que certain dans leur vivant ont joué grace à l’ora qu’ils avaient un role tres imporant dans la designation ou l’election des peronnalités qui ont geré l’institution.Je crois bien que les choses changent et devraient changer car l’Afrique à besoin des personnes crébibles à la tetr des institutions. Depuis le création de l’UA nous avons vu deux presidents à la tete de cette organisation à savoir l’ex-president malien Alpha Oumar Konaré qui lors de la fin de son premier mandat qui avait les faiveures des chefs d’etats de l’epoque reffuser pour des raisons personnels le deuxiemme mandat.Et nous savons tous par media comment le Gabon avec l’onction du doyen OBO avait au finish eu la presidence de la commision. Mais juste à titre de rappel les deux premiers presidents de l’UA ont été des fracophones, et je crois c’est un detail qu’il ne faut oublier…bref.
    Pour revenir sur le probleme de la designation du president de cette commission je pense que comme je l’es dis plus haut c’est un probleme de lobbing et les ficeles de cette situations est à ailleur, nous avons des partenaires au niveau internationnal et je crois que ils ont le dernier mot, nous chef d’Etat ne peuvent rien dire à ce niveau et ils le savent tres bien.Pour finir je pense que la presidence de la commission reviendra au lobby qui a le soutient des partenaires au niveau internationnal.Si le Gabon perd la presidence c’est ne sera pas la faute de notre president je crois car la réalité au niveau des relations internationnelles est une autre chose, je crois que le president Ping devrait suivre l’exemple de son predecesseur qui avait fait un bon mandat et qui est sorti par la grande porte.Je crois il faut que l’Afrique francophone parle d’une meme voix enfin de bien négossier leur place dans cette organisation.
    Bien des chances à notre candidat et que vive l’Afrique Emergente.

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