Face aux graves manquements qui fragilisent l’efficacité du Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR), un atelier à l’endroit du personnel de cette structure s’est tenu le 2 octobre à Libreville. Une séance de travail qui a gravité autour de l’amélioration de la prise en charge des urgences obstétricales et néonatales.

Service mobile d’urgence et de réanimation Gabon

Animé par le docteur Claude Lapandry, directeur honoraire du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) de Seine Saint-Denis en France, cet atelier de validation des procédures de fonctionnement des SMUR visait également à interpeller les différents prestataires sur leurs responsabilités et leurs engagements.

A ce titre, a souhaité Claude Lapandry, «cet atelier devrait pouvoir aboutir à l’érection d’un SAMU beaucoup plus opérationnel, avec un dispositif de gestion complet comme des ambulances avec une signalétique bien définie, des conducteurs, des ressources humaines qualifiées, la réalisation de la désinfection dans le cadre des protocoles d’hygiène bien établis, la mise à disposition de radio et de télécommunication, en dehors de l’installation des alimentations et antennes fixées aux véhicules», a rapporté le quotidien L’union.

En effet, les agents du SMUR déplorent notamment des limites flagrantes au niveau de la communication entre eux, du fait de la faible portée des Motorola dont ils disposent. Une problématique à laquelle devrait également se pencher les autorités compétentes, quand on connaît l’importance de cet outil dans cette activité cruciale.

Une autre formation devrait se tenir et se chargera de former plusieurs acteurs différents à la prise en charge des cas d’urgence, une fois avoir reçu l’appel du SAMU.

 
GR
 

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