Le premier Conseil de cabinet dirigé par le président de la République Ali Bongo Ondimba s’est tenu ce vendredi à la présidence du bord de mer de Libreville, axé sur l’éducation.

Séraphin Moundounga, ministre de l’Éducation nationale

Séraphin Moundounga, ministre de l’Éducation nationale


 
Selon une note lue par le porte-parole de la présidence, Alain Claude Bilie Bi Nze, le chef de l’État inaugurait ainsi, «avec ce nouveau Conseil de cabinet, de nouveaux mécanisme de coordination interministérielle instituée à la suite de la formation du gouvernement de missions mis en place en février dernier, pour impulser, piloter et suivre les programmes majeurs du plan stratégique “Gabon émergent”».
Au cours de cette séance de travail qui avait lieu parallèlement à la Journée nationale de l’enseignant, le ministre de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, dans son propos, a fait le diagnostic du secteur éducatif gabonais, qui n’est pas franchement reluisant, puisque 98% des enfants sont formés dans des domaines qui ne trouvent pas preneur sur le marché du travail. D’où le problème récurrent de l’adéquation formation/emploi.
Tout comme l’université Omar Bongo (UOB) de Libreville vit au rythme des mouvements d’humeurs répétitifs des étudiants et des enseignants, qui, chacun à son niveau réclame de meilleurs conditions soit de travail, soit de vie.
En outre, le ministre a présenté la vision d’avenir de l’éducation nationale au Gabon avant de proposer un agenda de transformation du secteur éducatif du pays, ce qui laisse supposer que ce Conseil de cabinet envisageait de proposer des solutions aux maux qui minent le système éducatif national. Raison pour laquelle le chef de l’État a dénoncé «une certaine attitude pessimiste qui gagne du terrain et qui consiste à ne rien faire, à verser dans une forme d’immobilisme incompréhensible pour un pays qui pourtant recèle de toutes les potentialités naturelles et humaines pour se développer».
Dans ce contexte, Ali Bongo Ondimba a marqué sa volonté de conduire les enfants de la République «vers leur plein épanouissement grâce à une formation de qualité qui leur ouvre les portes de l’emploi et non du chômage et du désœuvrement».
Rappelons que les 17 et 18 mai 2011 à Libreville, avaient déjà eu lieu les états généraux de l’éducation et de la formation qui avaient pour objectifs de bâtir un système éducatif de qualité, une école de l’émergence par l’institution d’un véritable pacte de confiance entre l’élite intellectuelle gabonaise, l’élite politique et le monde de l’entreprise.
Aujourd’hui encore, au regard des soubresauts de l’UOB, la vitrine de l’enseignement au Gabon, on se demande toujours où va l’éducation dans le pays.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. le nkemberlien dit :

    ou va l’educqtion dans notre pays? bonne question tres cher frere.
    Je pense que un systeme est mis en place par des hommes et des femmes pour des hommes et des femmes.Si nous constatons que depuis plus de 20 ans le systeme educatif dans notre pays ne fonctione plus comme dans le passé avec tous les maux que nos connaissons…
    Je crois nous avons depencer trop d’argent pour des colloques, seminaires et autres enfin de reflechire sur le systeme educatif de notre pays; helas pas de resultats concrets sur le terrain.je crois notre pays soufre de l’absence de VISION dans ce secteur qui est tres semsible. Et on s’etonne pour quoi les parents qui on un peu de moyen expatrie leurs enfants à l’etrenger pour une formation.j’ose esperé que ce conseil de cadinet à permis au chef de l’Etat de voir claire sur les points cruciaux de notre systeme educatif vraiment c’est pas la joie lorsqu’on assiste impuissament à la chute vertigineuse de notre systeme educatif qui je pense est la base de tout developpement; c’est plus grave.Pour les pays qui ont vites comprient que l’education etait la loconotive du developpement n’ont pas esités à metre les moyens qu’ils faut pour materialiser la VISIION qu’ils avaient du systeme educatif. Juste un constat au niveau du budget de l’etat le ministere de l’education national n’a presque rien comparativement à la defence et autre.Je pense que si y’a reforme de notre education il faut d’abord revoir le budget à la hausse et voir dans quelle mesure nous pouvons reffaire ou ameliorer ce systeme qui ne repond plus aux besoins des jeunes et des defits de la nouvelle ecomonie. Il est plus que URGENT de revoir la loi des finances sur l’affectation budgetaire de ce departement qui est la chevielle ouvriere de l’Emergence pour un Gabon 2025.Merci

  2. dworaczek-bendome dit :

    Le président et son gouvernement n’ont plus rien à dire aux jeunes voire à la population. La posture ne suffit plus. la mode du coup d’annonce permanent montre ces limites.
    une jeunesse qui ne voit qu’une horizon bouchée devant lui, on peut se demander légitiment si les phrases toutes faites du président de la république ont encore un sens ?

  3. Marshall dit :

    Il faut donc se dépêcher, franchement je vois pas le problème qui est difficile à résoudre. ça fait près de 3 mois que l’université est dans cette situation, pourtant les choses peuvent se régler rapidement.

  4. darrel ekotto dit :

    je pense qu’en 2011 un forum sur le partenariat public privé à été fait et j’ai pas eu vent des resultats du dit forum. c’est dire que le ministère en charge de l’education ejecte des sous pour faire reflechir des gens sur des questions aussi sensible et n’arrive pa a mettre sur ied les recommandation faite je le dis pour avoir participer aux assises et a la lecture finale du rapport. aujourd’hu on parle d’un consei de cabinet afin de piloter ; mais piloter KOi ? est-ce que c’est pas visible que l’éducation au Gabon va mal pis dans l’université ? sur quelles bases peut avoir une reforme de l’éducation si le rigueur n’y est pas le prima des décideurs. sachez que la jeunesse qui est sacrifiée demandera les compte tot ou tard.

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