En prélude à l’organisation des premières assises nationales de la fiscalité prévue les 26 et 27 mars prochain dans la commune d’Akanda, le directeur général des impôts, Joël Ogouma, a explicité l’importance et la portée de cette rencontre de réflexion.

La conférence de presse du 19 mars 2015 annonçant les assises. © Gabonreview

La conférence de presse du 19 mars 2015 annonçant les assises. © Gabonreview

 

Il est temps de repenser les mesures et pratiques relatives à l’administration fiscale gabonaise. Celles-ci souffrent en effet, selon les opérateurs économiques, de diverses lacunes et imperfections. Comment donc doter le pays d’un cadre fiscal moderne et attractif permettant à la fois de sécuriser les recettes fiscales d’une part et de favoriser l’investissement privé et la compétitivité des entreprises, d’autre part ? Tel est l’objectif que se sont assignées les premières assises nationales de la fiscalité. «Nous sommes appelés à penser, à scruter d’autres voies et à prévoir d’autres mécanismes devant permettre d’améliorer notre régime fiscal», a souligné Joël Ogouma le 19 mars 2015.

La rencontre qui démarre dans moins d’une semaine, regroupera plusieurs administrations, notamment celles des Impôts, des Douanes, de l’Economie, de la Concurrence et la Consommation ainsi que des hydrocarbures. Elle s’inscrit dans le cadre du processus de modernisation du système fiscal gabonais, défini dans l’action 46 du PSGE qui vise à accroitre les recettes fiscales de l’État, sans pour autant nuire à la compétitivité de l’économie gabonaise. «La réflexion est élargie à toutes les forces vives de la nation, préoccupées par les questions fiscales. Aussi bien les opérateurs économiques, la société civile dans son ensemble que le monde universitaire».

Les assises nationales de la fiscalité qui attendent plusieurs participants en provenance d’autres pays du continent, plancheront au sein des ateliers sur quatre thématiques, à savoir : la fiscalité des ménages, la fiscalité des entreprises, la fiscalité locale et taxes professionnelles et incitations fiscales et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Certes, ces plateformes ne sont pas un lieu de décision, mais les recommandations qui en sortiront permettront de dresser une feuille de route pour la conduite d’une future réforme. D’ailleurs, les propositions retenues à l’issue de ces travaux seront soumises au Parlement.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. rodrigue dit :

    La fiscalité des ménages ? j’aimerai bien voir çà ! Les barons qui s’approprie des hectares de terre (comme à Franceville)doivent bien payer l’impôt foncier

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