Le Gabon a célébré ce 25 avril, comme les autres pays de la planète, la journée mondiale contre le paludisme, placée cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sous le thème: «Maintenir les progrès, Sauver des vies: Investir dans la lutte contre le paludisme».

Journée du paludisme au Gabon 2012

Le paludisme constitue un danger pour l’Afrique en général et le premier problème de santé publique au Gabon en particulier. Car, selon les chiffres officiels du ministère de la Santé, seulement 15% des cas de paludisme sont traités dans les unités de soins, les 85% restants sont traités par les tradi-thérapeutes et les agents de santé communautaire.

D’après le rapport de suivi des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) au Gabon, les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés avec un taux d’hospitalisation de 68,9%.

Pour le Directeur général du programme national de lutte contre le paludisme au Gabon, Etienne Nzengue, la situation du paludisme au Gabon reste assez critique, elle n’est pas tout à fait reluisante. La courbe analytique qui croit davantage serait, selon les experts, due à l’absence criarde, depuis un bon moment de campagnes de sensibilisation sur le terrain, à la baisse d’applicabilité des mesures de prévention, mais surtout à l’absence de financement du fonds mondiale de la santé.

La réduction de l’empreinte du paludisme dépend, dans une large mesure, des ressources qui seront investies dans les efforts de contrôle au cours des prochaines années. Mais en attendant  de lutter efficacement contre cette maladie endémique, des mesures préventives ont été arrêtées et ne cessent d’être rappelées. Il s’agit notamment de l’assainissement continu du cadre de vie des populations, l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’efficacité, les traitements  préventifs intermittents (TPI) prescrits aux femmes enceintes, très souvent en rupture de stock.

Le paludisme du latin paludis, «marais» aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques appelés anophèles. Avec 225 millions de personnes malades et 650 000 personnes décédées en 2010, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire