Les États membre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ne disposeraient plus que de deux mois, pour l’application des mesures d’accompagnement du projet d’unification du marché financier de la sous-région.

La deuxième phase du projet d’unification du marché financier de la Cemac est-il toujours à l’ordre du jour ? . © D.R

La deuxième phase du projet d’unification du marché financier de la Cemac est-il toujours à l’ordre du jour ?

L’obligation faite aux entreprises publiques et parapubliques, aux microfinances, aux banques et aux compagnies d’assurance d’entrer en bourses n’est pas effective, à deux mois de l’échéance. Il en est de même pour les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui tardent à procéder à la cession partielle ou totale de leurs participations dans le capital d’entreprises publiques, parapubliques, ou issues de partenariats public-privé ; notamment dans le cadre de programme de privatisation.

A deux mois de la date de l’échéance fixée au 19 février 2020, il apparaît difficile de garantir l’effectivité de ces mesures comptant pour la seconde phase du processus d’unification du marché financier de la Cemac. Ces mesures avaient été adoptées dans le cadre de l’acte additionnel n°6/17 Cemac-Cosumaf-CCE-SE, portant unification du marché financier de la Cemac et mesures d’accompagnement.

Outre ces mesures, les États de la Cemac sont invités à entrer dans le capital de la Bourse régionale unifiée à hauteur de 30%, soit 5% par État membres et à adopter des mesures incitatives permettant d’assurer le recours des entreprises des secteurs économiques stratégiques aux marchés financiers. Selon l’article 8 dudit instrument, ces obligations visent à renforcer le rôle du marché financier régional dans le financement de la Cemac.

 
GR
 

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