Censés débutés le 7 janvier dernier, les cours ne sont pas vraiment effectifs à l’Université Omar Bongo (UOB). Le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) qui promettait d’entrer en grève a mis sa menace à exécution. Il réclame le paiement intégral des vacations et la nomination de nouveaux chefs d’établissement.

Le mouvement d’humeur lancé par le Snec paralyse les cours à l’UOB. © Gabonreview

 

Mike Moukala Ndoumou du Snec-UOB. ©D.R.

Trois semaines après la rentrée académique intervenue le 7 janvier, les cours n’ont toujours pas démarré à l’Université Omar Bongo (UOB). Les enseignants ont décidé de ne pas reprendre la craie. Lors d’un point presse donné le 8 janvier, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) et les enseignants membres de la Force de réflexion et d’action pour l’enseignement supérieur (Frapes) conditionnaient le début des cours par l’exécution de deux préalables : le paiement intégral de leurs prestations et la tenue d’un deuxième Conseil d’administration.

Un peu plus de deux semaines plus tard, c’est le statu quo. Les enseignants n’ont pas eu gain de cause et les cours sont paralysés. Selon le leader du Snec-UOB, le Pr Mike Moukala Ndoumou, les enseignants chercheurs n’ont rien perçu depuis 2015 mais n’ont pas pour autant hypothéqué les activités pédagogiques. Cette année, ils veulent d’abord rentrer dans leurs droits avant de commencer les cours.

«Vous avez constaté que la rentrée annoncée depuis le 7  n’a pas commencée parce que tout le monde respecte le mot d’ordre du Snec et nous attendons la réaction du gouvernement. (…) j’ai été personnellement interpellé par le cabinet du ministre qui a promis réagir sur ces deux points peut-être la semaine prochaine, mais pour le moment nous restons campés sur nos positions». «Nous voulons le paiement intégral des prestations dues aux enseignants depuis 3 ans et la nomination de nouveaux chefs d’établissement», a déclaré vendredi 24 janvier Mike Moukala Ndoumou.

Si les autorités rectorales se disent préoccupées par la situation, elles ne proposent aucune piste pour sortir de la crise. Pour le secrétaire général de l’UOB, Dieudonné Obanga, «la désignation des chefs d’établissement (…) est un problème qui concerne l’ensemble de l’enseignement supérieur public. La désignation ne relève pas donc de l’Université Omar Bongo.»

Pour la seconde revendication, le SG estime qu’«il n’y a à priori pas de problème à ce niveau étant entendu que l’année s’est terminée un peu tard, nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour pouvoir régler cette question». Vraisemblablement, la situation est loin de revenir à la normale à l’UOB.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. natty dread dit :

    sinon tout va bien, c’est juste que « l’année s’est terminée un peu tard »…tout va bien,

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