Raymond Ndong Sima, nouveau Premier ministre gabonais, a reçu la visite de Patrice Fonlladosa, président de Veolia Afrique et Moyen-Orient, le 21 mars à Libreville. Il a notamment été question des problèmes rencontrés par le groupe français au Gabon, à travers la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), sa filiale.

SEEG Libreville Gabon

Cette audience est intervenue à l’aube de la célébration de la journée mondiale de l’eau. Il était donc opportun que les échanges tournent autour des questions d’adduction d’eau au Gabon, qui a placé cette manifestation sous le thème national «L’accès à l’eau potable pour le monde rural».

Patrice Fonlladosa, président de Veolia Afrique et Moyen-Orient.

Patrice Fonlladosa, président de Veolia Afrique et Moyen-Orient.

«Nous avons eu un échange fructueux. C’est la première fois que j’ai l’honneur de rencontrer monsieur le Premier ministre depuis sa nomination. Je voudrais tout simplement lui rendre une visite de courtoisie, et c’est tout à fait naturel, surtout quand on est partenaire à très long terme comme nous le sommes depuis 1997. Il était important de présenter, à la fois, un bilan extrêmement rapide mais surtout la volonté du groupe Veolia qui est donc l’actionnaire de la SEEG à 51%, d’être un opérateur de long terme aux côtés du gouvernement gabonais qui, je pense, s’exprimera sur la suite du contrat qui est le nôtre», a déclaré Patrice Fonlladosa à l’issue de cette rencontre.

Concernant les difficultés d’accès à l’eau potable patentes au Gabon, le responsable de Véolia estime que «pour avoir des lendemains meilleurs, il faut véritablement une volonté concertée, et je crois que cette volonté concertée existe très concrètement aujourd’hui. Ça n’efface pas, bien entendu, les problèmes qualitatifs qui ont été rencontrés ces dernières années. Je crois que tout le personnel de la SEEG se consacre vraiment à sa tâche d’essayer de répondre aux besoins des Gabonaises et des Gabonais. Nous entrons aujourd’hui dans des discussions avec les autorités gabonaises pour essayer de voir comment amplifier encore l’effort de la SEEG. Et je suis très confiant sur la suite de ces discussions».

Face aux coupures récurrentes d’eau et d’électricité qui frappent Libreville, le gouvernement avait demandé, en décembre 2009, au ministère de l’Energie de procéder à un audit de la Société d’eau et d’électricité du Gabon (SEEG) et une révision de la convention qui lie l’Etat gabonais à cette société. Les conclusions de cet audit avaient poussé le gouvernement à prendre une batterie de mesures visant à contraindre la SEEG à l’amélioration de ses prestations. Pourtant, les coupures d’eau et les délestages font toujours leur bonhomme de chemin à Libreville.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Aristide dit :

    Esperons que les solutions seront dégagés de façon rapide et que les endicapes connus seront de suite palié.

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