Les réseaux sociaux se délectent d’une rumeur indiquant la «censure» du roman «La vérité, sinon je meurs », d’Issani Rendjambè, présenté comme le neveu de Jean Ping.

© Facebook.com/issani
© Facebook.com/issani

 

Selon de nombreuses personnes, s’exprimant essentiellement sur les réseaux sociaux, le livre «La vérité, sinon je meurs», d’Issani Rendjambè publié à Doxa Editions aurait été retiré des rayons des librairies au Gabon. A ce qui semble, des éléments des forces de sécurité se seraient rendus dans ces librairies agréées pour les délester de ces ouvrages qui «gênent, apparemment». Du coup, une vague de protestations s’est levée, particulièrement sur Facebook et Twitter où l’on dénonce «l’entrave à la liberté d’expression». Joint au téléphone depuis les USA où il réside, Issani Rendjambè confirme avoir été informé de la situation par son éditeur.

L’auteur de l’ouvrage est le fils d’un célèbre opposant gabonais, Joseph Rendjambè Issani, décédé en mai 1990 dans des circonstances non élucidées à ce jour. La mort de ce natif de la province de l’Ogooué-Maritime, secrétaire général du Pati gabonais du progrès (PGP) à l’époque des faits, avait déclenché une vague de violences sans précédent à Libreville et Port-Gentil. Des édifices publics, notamment les locaux de l’hôtel Dowé où son corps avait été retrouvé sans vie, furent incendiés.

Issani Rendjambé est, lui, né le 24 Janvier 1980 à Libreville. Il a 10 ans lorsque qu’il quitte brutalement le Gabon suite à la disparition tragique de son père. «La vérité, sinon je meurs » est un hommage à ce père parti trop tôt, à cet homme politique engagé pour son pays. Le livre est l’«hommage d’un fils à son père, un devoir de mémoire, une histoire personnelle mais tellement commune. Avec les mots, on brise les silences», note un internaute. Cela suffit-il à motiver la censure du livre ? Que s’est-il réellement passé ? N’y a-t-il pas derrière cette histoire, un excès de zèle d’un fonctionnaire qui croit bien faire ? Ou encore, doit-on penser qu’il y a un lien entre cet acte et le passage à l’opposition de Jean Ping. Celui-ci étant connu pour être le frère de l’opposant objet du livre.

Face à ce qui apparaît comme une censure, les 84 pages de poésie sont actuellement l’objet de tous les commentaires. «Je viens de passer la commande du livre d’Issani Rendjambe, je me ferai un plaisir de lire le contenu et surtout de relever les morceaux choisis d’un autodafé mal censurée qui a finalement créé un effet boomerang-boule-de-neige-domino autour de ce livre qui se lit vite, en seulement quelques 84 pages», ironise une internaute, qui ajoute : «Où je suis, Amazone me dit que je l’aurai entre le 11 et le 21 octobre. Je me propose, après lecture, de faire, un compte-rendu public pour briser la tradition du silence d’un débat qui ne fait que commencer…». Si le retrait de ce livre est avéré, c’est en tout cas une belle opération pour sa promotion.

 

 
GR
 

18 Commentaires

  1. tha dit :

    pitié de ce pays on on veut étouffer la vérité

  2. Le Miroir de la petite émergence. dit :

    C’est dans ce genre de chose que les petits émergents excellent… Lol!

  3. témoin occulaire dit :

    je n’ose pas croire qu’ils l’ont fait!Impensable!

  4. # Iboundji !!! dit :

    on attend l’enfumage ultime qu’ils vont servir pour se justifier je sais que c’est dur mais attendons…
    Au fait la porabole dit que quand tu montres à l’idiot la lune il regarde quoi déja…..?
    Coming soon…….

  5. "hala madrid dit :

    un pays émergent et il n’y a aucune liberté d’expression tchiiiip

  6. Georges Mbha dit :

    Un gros lol pure affabulation ce bouquin, j’irai plus loin ce bouquin c’est tout simplement un enfilage de perles.

  7. Georges Mbha dit :

    Laquelle des vérités la vôtre? Arrêtez cette campagne de victimisation vs avez tjrs le cuir moins sensible sur les autres questions. Ce livre est un livre de propagande qui ne fera que semer les imbroglios ds la tête des gabonais. On ne va pas tjrs vivre ds le rétroviseur de certains citoyens au motif qu’ils ne veulent pas avancer. Moi je soutiens l’action de nos autorités chargées des questions de régulations de l’information ds notre pays. Et puis dans le fond qu’est ce que ça rapporte aux gabonais aujourd’hui les attentes des citoyens st ailleurs voilà la nvelle rentrée scolaire qui sonne à nos portes quelle attitude adopter face aux enseignants grévistes voilà autant de questions. Mais venir ici faire le procès en sorcellerie des bourreaux désignés par un groupuscule d’individus est tout simplement urticant. Allez le vendre lors des soirées gabonaises sur place pis envoyez une copie à Madame Fatou Bensouda procureur de la CPI elle va s’en délecter. LOL

    • gabonaise dit :

      toi je ne sais dans quel gabon tu vis mais ça se voit que c’est pas le gabon des gabonais c’est a cause des gent comme toi que les gabonais sont en manque de connaissance toujours à raconter des mensonges tes mensonges garde les pour ta femme et tes enfants les gabonais veulent sortir de cet univers la vie est tellement belle au gabon que tu peux travailler des années sans avoir de salaire, etre a 62 dans une classe de primaire, les gabonaise sont tellement belle qu’elles n’attirent que des rats dans leurs chambre vue le taux d’insalubrité qui depasse le plafond.TU VIS TROP DANS UN GABON IMAGINAIRE QUE T’ARRIVE PLUS A DIFFERENCIE LE REVE DU REEL FERME TA GUEULE ET CONTINUE A DORMIR POUR PAS TE RETROUVER DANS NOTRE GABON ET SI ON VERIFIE TU VIE DANS UNE BICOQUE DE MERDE MAIS COMME T’ES A FOND DANS TN REVE TU TE REND MEME PAS COMPTE

    • Mao dit :

      Georges Mbha. Tu es un Himalaya de bêtise… Si on t’écoute, ceux qui font des recherches sur le nazisme, sur l’esclavage vivent dans le rétroviseur… Depuis quand construit-on l’avenir sans connaître le passé ? On te comprend, tu as peur de cette vérité qui pourrait éclabousser ceux qui te paient pour inonder le net avec tes sottises

    • Guyro dit :

      Je te souhaite long vie à toi et à ta progéniture;.. quel honte etes vous pour ce pays.. un gabin qui sort un livre prisé dans le monde qui raconte son histoire d’enfant de 9ans perdant son père dans des conditions douteuses n qui se voit obligé de quitter son pays alors qu’il est scolarisé, et vous venez vous moquer de lui?? vous êtes le reflèt de 45 ans de règne sans coeur, ni humanisme.. Vous êtes le reflet du pouvoir….C’est bien.

    • la vérité est ailleurs dit :

      Georges Mbha toi aussi mon frere quand même…on se connait ici au goudron,abstient toi,je t’en prie abstient toi…!!!

  8. # Iboundji !!! dit :

     » Le fanatisme est la seule forme qui s’applique aux faibles et aux timides  » Friedrich Wilhelm Nietzsche

  9. doukdouk dit :

    eN FAIT DE GEORGES MBA, C’est un non gabonais, car un vrai gabonais qui aime son pays ne peux pas dire ce genre de bétises- ilS PRENNENT DE FAUX PATRONYMES GABONAIS- Car on sait qu’un vrai gabonais, meme étant dans le système, n’est pas d’accord avec ce qui se passe- mais comme ils veulent préserver leur bout de pain, ils n’ont pas de choix, que de se taire- Tous nous, nous connaissons- et on sait ce que l’on dit quand nous sommes entre nous. Il ya plein de non gabonais qui se font passer pour les gabonais pour intervenir ici.

  10. le puant dit :

    Pour Mr Georges Mbha , les seules publications que les gabonais doivent lire , se sont celles qui font l’appologie du pdg et de ALI BONGO .
    C’est vraiment triste pour ce mr georges mbha . A le lire , on sait qui il est et pour quoi il aboit .
    Mr mbha , saches que ta fin est proche , le peuple gabonais te jugera .

  11. Georges Mbha dit :

    Je n’ai rien géré ni caisse publique ni coopérative

  12. zobolus dit :

    A évidence point d’argument. Georges mbha tu es tellement ridicule que je ne sais quoi te dire….

  13. Arnaud dit :

    Laissez nous lire le livre où à défaut ressortez nous le motif de cette censure.

Poster un commentaire