Les observateurs de la vie politique gabonaise et même des collaborateurs du chef de l’Etat estiment qu’on s’achemine indéniablement vers un remaniement technique de l’équipe gouvernementale. C’est ainsi qu’ils interprètent en tout cas la longue attente du remplacement Léon Nzouba, ministre de l’Education nationale ayant démissionné depuis plus d’une semaine.

Illustration. Conciliabule entre le président de la République et le Premier ministre (Séminaire gouvernemental de Franceville, février 2014). © Gabonreview
Illustration. Conciliabule entre le président de la République et le Premier ministre (Séminaire gouvernemental de Franceville, février 2014). © Gabonreview

 
«Il ne saurait plus s’agir du simple remplacement du ministre démissionnaire ; en principe ce vide aurait été comblé en moins de soixante-douze heures», avance un membre du cabinet présidentiel avant d’ajouter : «depuis le 1er septembre, le Premier ministre Daniel Ona Ondo a été reçu à de nombreuses reprises par le chef de l’Etat, et l’annonce publique de ce réaménagement du gouvernement se fera au retour d’Ali Bongo de Tunis».
Des noms sont ainsi avancés pour figurer dans la prochaine équipe gouvernementale. Concernant l’Education nationale, un ancien syndicaliste est régulièrement cité pour en prendre la direction. Il s’agirait de quelqu’un qui pourrait être écouté des syndicats et associations du secteur Education, et qui aurait une forte influence et de l’autorité. Des sources généralement bien informées indiquent également la création d’un grand ministère social chargé de coordonner la mise en œuvre du Pacte Social annoncé par Ali Bongo le 18 février 2014, soit trois semaines après la formation du gouvernement Ona Ondo. Quelques permutations internes sont également avancées, notamment au sein des départements ministériels importants tels que la Justice, l’Economie, le Budget, voire la Communication.
Dans la même veine, Ali Bongo saisirait l’occasion pour effectuer, après la nomination récente des nouveaux secrétaires généraux de ministères, des mouvements dans la haute administration et dans certaines entreprises publiques et parapubliques. C’est ainsi que des changements sont annoncés, par exemple, à la direction générale du Budget et à celle de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT). Peut-être Léon Nzouba qui a fait savoir qu’il souhaiterait, tout en restant fidèle aux idéaux du Parti démocratique gabonais (PDG), se retirer de la vie politique active, pourrait se retrouver à la tête d’un organisme parapublic.
La semaine qui démarre aujourd’hui pourrait être celle de certaines grandes annonces.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean-Jancques dit :

    Mais si le PR augmente le nombre des ministres , on retourne à l’ére de OBO,en France a seulement 16 ministres,plus les sécrétaires généraux dans un pays qui a 65 820 916 habitats, et Or Gabon à peine 15ooooo hbts a plus de 30 ministres tout ce monde c’est pour finir l’argent du peuple(du contribuable). Pourquoi pas avoir 16 ministres pour reduire les depenses avec tout ce monde.
    Supprimer le poste des ministres délégués et Directeurs des cabinets dans les ministères et remplacer par les secretaires généraux.
    Le Gabon a besoin d’une equipe réduite pour bien controler le travail de chacun.
    On doit melanger min.Educ.& celui Enseignement Sup. (Mettre le DG de Pythanée Militaire avec M.Fridolin MVÉ.
    Pour avoir une bonne equipe, il faudrait si possible refaire venir M.Emile NDUMBA au Finance et Budget avec M.Ottando.pour bloquer les salaires et biens de toutes les personnes citées dans les detournements des fêtes tournantes.
    le Social M.NDAOT.pour montrer aux gabonais ce qu’il connait en matière de politique sociale.
    Min.Aff.Etrangères mettre un vrai reformateur pour l’image du Gabon à l’Etranger).l’actuel n’arrive pas.

    • Pas posssible dit :

      JJ et si on posait le problème d’une autre manière: Avoir 30 ministres qui fonctionnerait avec un budget de 16 ministres…. CE je veux dire c’est qu’il faut arrêter de faire une règle de 3 pour justifier les dépenses folles du gouvernement.
      Le Président, enfin celui qui assume cette fonction, doit partir sur une base budgétaire et dire à sa 1ere dame, euh je voulais dire à son 1er ministre de fonctionner avec cette somme quelque soit le nombre de membre….
      Enfin c’est juste une proposition pour ceux qui prônent le changement de mentalité…ou bien?

  2. Bruno Louba dit :

    Des vrais amateurs ces emergents. Voici deja une semaine que la Republique traverse un vide institutionnel,pas de ministre a l’education nationale et on est a une semaine de la rentree administrative. Et des ces pietres emergents trouveront normale cette situation.

  3. louba goyi dit :

    Bof.
    Quel marché pour les PME ?

  4. nguele dit :

    Leon nzouba n’a été d’aucune utilité dans tous les postes qu’il a occupé dans sa vie. en dehors d’avoir plombé la carrière des jeunes gens à la santé militaire, détourner des budgets au ministère des TP, Santé, et ramer à contre courant comme on l’a vu récemment au niveau de l’éducation, il est temps qu’il laisse les gens avancer. c’et un cancer budgétivore dont l’ablation est nécessaire pour un Gabon émergent. ou bien?

  5. Tyzer dit :

    Amateurisme quand tu nous tiens…

  6. Poda dit :

    C’est de la naiveté que de penser qu’un ancien syndicaliste aura une quelconque autorité sur les enseignants.
    D’abord il sera traité de traitre par ses anciens camarades et les ministres n’ayant jamais les moyens pour accomplir leur mission puisqu’il ne doivent pas être plus populaires que qui vous savez et que l’argent étant géré par ceux que vous savez, il n’aura aucune autorité sur qui que ce soit sinon sur lui-même.
    Le syndicaliste qui accepte ce genre de défi va juste perdre son aura. L’intégrité vaut mieux qu’une gloire éphémère !

  7. delpino dit :

    si vous pensez que le traitre de Samuel NGOUA NGOU peut changer klk chose à l’education nationnale c’est que vs avez encore rien comprit chers enervant oh pardon emergeants car ce monsieur a perdu toute credibilité vis à vis de son ancien camp on l’a vu avec la charognarde de Bitougat qui n’a fait que du bruit pauvre Gabon …

  8. le gouvernement 4 fois rien dit :

    PAUL BIYOGHE MBA n’a pas mis en oeuvre son discours de politique générale de 2010.
    NDONG SIMA n’a pas mis en oeuvre sa politique générale de 2012!
    Daniel ONA ONDO n’a pas mis en oeuvre sa politique générale de 2014 !
    Le nouveau PM ne mettra jamais en oeuvre sa politique générale.
    Le PSG n’a pas encore livré une réalisation depuis 2010 ! on tourne à rond de forum à forum, d’accord à accord de coopération, etc.
    En fait la stratégie consiste à justifier le pillage des ressources naturelles en changeant de CAP.
    Le gouvernement de jeudi soir abandonnera la politique sociale, pour celle de l’emploi.
    On verra un nouveau premier ministre dont la CAP c’est réduire le chômage à 10 % avant 2016!
    Nous les mapanes de mindoubé, nous savons qu’ALI BONGO a reçu 16 000 milliards de cfa au titre des budgets de l’état gabonais en 5 ans de mandature (emprunts y inclus).
    Cette manne n’est pas éxécutée sur le terrain gabonais puisqu’il y a des tensions budgétaires inexpliquées ?
    Pour preuves, le Gabon produit 230 000 barils de pétrole sans arrêt sur toute l’année (230 000 barils x 365 jours x 100 dollars USD le barile = ???? ).
    In finé, le pétrole devrait rapporter 5000 milliards de cfa au budget de l’état gabonais!!!, or les faux 12,5 millions de tonnes de pétrole par an du Gabon ne ramène que 1500 milliards au budget.
    Ainsi pour ramener le chômage au Gabon à 10 %, il faut optimiser les recettes budgétaires :
    Audit de l’aval et de l’Amont pétrolier, gazier et minier
    Audit de la dépense au Gabon autrement dit qu’est ce qui consomme le plus notre budget ? (les forums ? les 4×4 ?, les berkley et mayback ?, les voyages inter-planétaires ?, ou les virements de la banque de france à la BEAC et à SAO POLO ? ).
    En tout cas that is the question ?

  9. Bouka Rabenkogo dit :

    QUEL LANGAGE VOULEZ QU’ON UTILISE?
    Jean Ping montre la Lune, on regarde son doigt!!!
    Radembino Coniquet René Secrétaire Général de la Présidence de la République pendant trente huit (38) ans dit simplement ceci en langage Bantou:
    Omar Bongo Ondimba est mort en fonction, Président de la République Gabonaise Chef de l’Etat pendant plus de quarante (40) ans. Donc Père de la Nation près d’un demi siècle! Les gabonais doivent pour cela, comme cela se fait dans notre « Tradition Bantou » faire impérativement le Retrait de « Deuil National » d’Omar Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise Chef de l’Etat. Et « Organiser la Grande Palabre » traditionnelle Africaine Bantou Kamite. Ce retrait de deuil qui se fera selon notre tradition permettra de vider tous les contentieux post-mortels, faire le bilan d’étape et fixer le Cap du Millénaire ((Constituante)) pour notre Pays et l’Afrique.
    « La Palabre Africaine »
    Nous sommes « Le Berceau de l’Humanité, le Flambeau des Nations et la Lumière de Civilisation ». L’Afrique en général et le Gabon en particulier doivent guider pour ce « Nouveau Millénaire » toute l’Humanité qui sombre dans le chaos civilisationnel Occident/Orient.
    Une Aurore Nouvelle a annoncé le dimanche 17 août 2014, l’Eveil de la Nouvelle République et l’Indépendance Réelle du Gabon et de l’Afrique.
    « UNITÉ – CONCORDE – FRATERNITÉ »
    L’Adhésion au mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT » est libre.
    (Les plus Grandes Victoires sont Pacifiques).
    Large diffusion
    « Le Patriote »
    Contact : 07364378/05226928
    Voir: L’avis de René Radembino Coniquet sur la conférence nationale souveraine
    https://www.gabonreview.com/blog/lavis-de-rene-radembino-coniquet-sur-la-conference-nationale-souveraine/

Poster un commentaire