Impulser une réelle intégration de l’Afrique centrale est la visée de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui ont décidé d’harmoniser leurs objectifs pour atteindre cet horizon.

Indépendances africaines - © D.R.

Cette vision commune a été évoquée le 1er octobre au siège de la CEEAC à Libreville, au cours d’une audience entre Nassour Guelengdouksia, secrétaire général de la CEEAC, et Pierre Moussa, président de la commission de la Cemac. «Nous allons relancer l’intégration à travers deux piliers : la volonté politique et économique affirmé des États puis, l’amélioration de la bonne gouvernance», a déclaré Pierre Moussa relayé par un draft du service communication de la CEEAC.

L’appropriation du concept d’intégration par les populations du cru est l’autre aspect sans lequel aucune intégration n’est possible a ajouté le diplomate congolais. «Cette intégration doit être vécue et désiré par toutes les forces vives, notamment les citoyens, les ONG, les associations, les politiques… de l’Afrique Centrale», a-t-il souligné. «Nous allons revitaliser les bases de l’intégration de ces deux sous ensembles », a indiqué, pour sa part Nassour Guelengdouksia.

La présence du président de la Commission de la Cemac à Libreville concerne une visite de travail rendue aux autorités gabonaises. Il était en effet porteur d’une feuille de route structurant l’action du président en exercice de la Cemac, Ali Bongo, qui supervise l’institution sous-régionale jusqu’en 2013.

Selon le président de la Commission de la Cemac, cette feuille de route contient certains points relatifs à la question de cette intégration régionale tant souhaitée. En 2005, un accord tripartite avait été signé entre la CEEAC, la Cemac et l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC). Ce mémorandum devait définir et identifier les priorités des États afin d’assurer la coordination des programmes de développement, l’harmonisation des projets et la solidarité des pays membres au profit d’autres pays défavorisés.

La création en Afrique centrale de la Cemac en 1994 avait laissé penser que le coup d’accélérateur à l’intégration régionale en Afrique centrale allait enfin être donné. Malheureusement, à la différence de l’Afrique de l’Ouest où des avancées notables en matière d’intégration régionale sont enregistrées, la Cemac reste quelque peu en marge de la dynamique d’intégration économique qui s’observe sur le continent. Près de deux décennies après sa création, les objectifs de celle-ci sont loin d’être atteints.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. jules obiang dit :

    On connait depuis des decennies cette chanson dans notre sous région. L’intégration ne se décrête pas elle se construit par: des routes., des moyens de commuications. des politique de libre circulation de biens et services. Au Niveau des populations, c’est une réalité millénaire qui est freinée par des politiques. mon grand père vendait du Cacao en Quinée equatoriale, mes parents allaient et font certaines courses à la frontière Gabon Cameroun. Le pbloblème est politique. Laisser des gens circuler avec leurs pièces d’identités. venir acheter et vendre à leur Guise en minimisant les tarifs douaniers, Trop de barrieres administratives qui bloquent la  » réelle intégration en Afrique centrale ». le reste c’est des discours pour rien. Allez voir en Afrique l’Ouest.

  2. franklin ndjeutchou eddie dit :

    slt la cemac uons en savions bien quel est notre problem il nous faut dire en veritee que certain de not voisin onts peur de lasser des camerounais circuler librement sur leur teritoir mai nous devions passer par la bonne gouvernance et la prise de consience

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