En vue d’assurer efficacement l’élimination de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, le Centre d’action sociale et sanitaire (CASS) de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) organise depuis le 9 avril 2018 à Libreville, une formation des prestataires de santé ayant en charge le couple mère-enfant.

Les officiels et les participants au lancement de la formation sur la prise en charge de la
mère et de l’enfant face au VIH/Sida. © Gabonreview

 

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La CNSS souhaite donner plus d’entrain à l’efficacité de la lutte contre le VIH/Sida. Elle organise, à travers le Centre d’action sociale et sanitaire (CASS), des formations destinées aux prestataires de santé ayant en charge la mère et l’enfant. L’objectif de ces formations qui se déroulent, du 9 au 13 avril à Libreville, est de permettre à ces prestataires de mieux maitriser l’ensemble des paramètres de ce type de transmission.

Une trentaine de femmes venant de différentes structures parties prenant de lutte, de la prévention, de la sensibilisation ou de la prise en charge des patients malades du VIH/Sida, participe à ces ateliers de formation.

Au cours de la formation, les bénéficiaires vont être testés sur leurs connaissances du VIH. Ils se rendront ensuite dans des centres de santé, les laboratoires, salles d’accouchement, services de puériculture, de vaccination, de nutrition, de pédiatrie… Des lieux où sont quotidiennement pris en charge la mère et l’enfant afin de vivre, in situ, les conditions dans lesquelles ils doivent exercer.

La vocation de ces formations, assure le directeur du Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida, Dr Raïssa Okouyi Ndong Assapi, est de faire en sorte que «…plus aucun bébé né d’une mère séropositive ou malade du Sida, ne soit infecté par cette maladie».

Les organisateurs souhaitent que toutes les femmes en âge de procréer soient sensibilisées sur l’existence de la maladie et connaissent les modes de prévention. Car, le VIH/Sida ne peut se transmettre à l’enfant que si la future maman est contaminée. Il s’agit également de faire en sorte que les accouchements soient pratiqués avec moins de risque de transmission du VIH au nouveau-né.

Cette édition a été lancée par la directrice générale de la CNSS, Dr Nicole Assélé, accompagnée de la directrice générale de la prévention du Sida, Briana Amissa Bongo Ondimba.

 
GR
 

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