Pour résoudre le dilemme qui se posait aux magistrats de trancher des litiges relatifs à la contamination volontaire ou non au VIH/sida, les Sénateurs, réunis jeudi en séance plénière, ont adopté un projet de loi introduisant dans le Code pénal des dispositions autorisant la répression des auteurs de transmission volontaire ou involontaire, ainsi que celle qui entretiennent la stigmatisation des personnes vivant avec cette maladie au Gabon.

Lois contre le VIH Sida

Cette plénière a donné l’opportunité d’examiner six projets loi.

Le Code pénal, en son chapitre II du livre III, a reçu un nouvel article 237 bis relève maintenant que «quiconque aura volontairement inoculé des substances infectées par le VIH/Sida est complice d’acte de transmission volontaire du Sida». Citant pour la majorité les professionnels de la médecine, le texte souligne également que les auteurs de cet acte encourent une peine d’emprisonnement allant de deux à dix ans et une amende de 24 000 francs CFA à 3 000 000 francs CFA.

Pour mémoire, voici les statistiques du programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et VIH/Sida (PLIST-VIH), en 2010, au Gabon.

  • Taux d’utilisation du préservatif: 27,4 %
  • Taux de la population ignorant son statut sérologique: 40,00 %
  • Prévalence chez les professionnels du sexe : 23,20 %
  • Taux de personnes vivant avec la maladie et actuellement sous traitement ARV : 40,00 %
  • Proportion des femmes enceintes infectées par le VIH sous traitement ARV: 25,70 %
  • Nombre de décès annuels dus au Sida: 2 000.
  • Nouvelles infection par an au Gabon: 5 000.
 
GR
 

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