La Zone économique à régime privilégie (Zerp) de Nkok, représentée par son autorité administrative a pris part à la deuxième édition de la rencontre annuelle de l’Association africaine des zones franches, du 19 au 21 octobre 2016 à Tanger (Maroc).

Les responsables des zones franches africaines pendant les assises de Tanger. © AAN

Les responsables des zones franches africaines pendant les assises de Tanger. © AAN

 

Pour la deuxième année consécutive, l’Autorité administrative de la ZERP de Nkok (AAN) était présent à la rencontre annuelle de l’Association africaine des zones franches, tenue du 19 au 21 octobre dernier à Tanger, autour des objectifs de renforcement de capacités sur les modes de gestion et d’évolution des zones économiques spéciales.

La rencontre qui a réuni neuf délégations, dont sept pays regroupant sur leurs territoires une centaine de zones franches, a consisté en des ateliers de renforcement de capacités sur les modes de gestion et d’évolution des zones économiques spéciales ; des séances d’information, animées par des experts, axées sur les techniques de définition des objectifs de développement et la sensibilisation à divers enjeux, entre autres juridique et environnemental.

«Ces ateliers ont permis d’assimiler le schéma de réflexion par lequel se définissent les objectifs de développement des zones économiques spéciales. Après deux ans d’activité et avec déjà 19 entreprises en production, nous pouvons nous lancer dans une démarche visant à fixer des objectifs plus précis et échelonnés», a déclaré Sèdji Armel Mensah, l’administrateur général de l’AAN.

Outre le temps des échanges et de partage d’expérience entre les différents responsables issus de l’Egypte, du Maroc, du Kenya, du Tchad, du Soudan, du Cameroun, du Gabon, de la Banque mondiale et de la World free zone organization (Organisation mondiale des zones franches) qui compte160 zones membres à travers le monde, le rendez-vous de Tanger a également été l’occasion des visites d’usines permettant aux délégations de s’imprégner des bonnes pratiques à travers des mesures de suivi administratifs des principes de qualité des produits manufacturés et du respect des normes d’hygiène, sécurité et environnement.

Les zones franches ont été créées en tant qu’outil de planification pour aider au développement économique des Etats. L’un des principaux objectifs de ces structures étant d’accroître les exportations, la plupart d’entre elles étant des enclaves bien délimitées, exonérées de droits nationaux à l’importation et à l’exportation, ou fonctionnant officiellement en dehors de l’espace douanier de leur pays d’accueil. Les gouvernements ajoutent souvent à ces privilèges d’autres avantages tels que des incitations fiscales, réglementaires, administratives et financières. On distingue quatre catégories de zones franches : les zones de libre-échange, les zones franches industrielles d’exportation, les zones économiques spéciales et les zones industrielles.

Créée en 2015, l’Association africaine des zones franches, basée au Maroc, constitue une véritable plateforme d’échanges sur les bonnes pratiques relatives aux différents aspects liés au développement des zones franches sur le continent.

 

 
GR
 

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