En vue de susciter l’adhésion des entreprises installées au sein de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, la Confédération patronale gabonaise (CPG) y a effectué une descente le 3 novembre.

Le président de la CPG (à droite) et l’administrateur général de la Nkok (Gabriel Ntougou) face aux opérateurs économiques de la Zerp, le 2 novembre 2018 à Nkok. © Gabonreview

 

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Une délégation de la Confédération patronale gabonaise (CPG) a effectué une descente au sein de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, le 3 novembre. Il s’agissait pour l’organisation patronale de se présenter aux opérateurs économiques de cet espace, échanger sur les offres de la CPG, et susciter l’adhésion de nouveaux membres.

«Il y a quelques mois, la CPG a adopté un plan d’action autour de six points, dont le premier parle de la modernisation du fonctionnement de notre organisation. En d’autres termes, l’économie gabonaise évolue et la CPG doit suivre cette évolution», a souligné le patron de la CPG.

«La Zerp de Nkok est un important pourvoyeur d’emplois dans notre pays. Et la CPG ne peut ignorer cette zone et les sociétés qui y sont installées, d’autant qu’elles jouent un rôle important dans la diversification de notre économie», a affirmé Alain Ba Oumar.

En effet, la Zerp de Nkok est présentée comme le moteur de la diversification de l’économie à travers l’industrie du bois, notamment. Or, regroupant plus de 300 entreprises qui contribuent à plus de 80% du Produit intérieur brut (PIB), la CPG ne compte que deux sociétés du secteur bois (Rougier et Thebault). «Le sens de cette démarche était de rendre la CPG plus performante en termes de représentativité réelle de notre économie», a indiqué le patron de la CPG.

Lors de sa présentation aux industriels de la Zerp de Nkok, la CPG a décliné ses forces à travers les six points de son plan d’action : moderniser le fonctionnement de la CPG pour la rendre plus inclusive et plus efficace ; gérer de manière active le dossier de la dette intérieure ; œuvrer à l’amélioration du climat des affaires ; renforcer l’action de la CPG dans les domaines du social, de la formation et de l’emploi ; promouvoir les PME au sein de la CPG ; construire ou acquérir un siège social à la hauteur des ambitions de la CPG.

«La CPG est un fournisseur de services. Il faut qu’elle réponde aux besoins de ses membres en termes d’information, de défense des intérêts auprès des pouvoirs publics, de force de proposition auprès du gouvernement pour améliorer le climat des affaires. La CPG compte à ce jour plus de 300 entreprises dans 30 branches d’activités, tous secteurs confondus. Nos membres contribuent au Produit intérieur brut à plus de 80%», a détaillé Alain Ba Oumar.

Dans ce sens, la CPG constitue une force de pression sur le gouvernement, dans le cadre de l’apurement de la dette intérieure. «Il y a eu des avancées, et d’autres seront annoncées d’ici la fin de l’année ; à l’instar des compensations fiscales que nous venons d’obtenir du gouvernement», a conclu le président de la CPG. La Zerp de Nkok compte une vingtaine d’entreprises en activités. En début d’année, 99 autres entreprises avaient acquis des parcelles dans la zone, dont 32 étaient en chantier pour la construction des usines.

 
GR
 

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