Les actifs gabonais de la junior pétrolière française Maurel et Prom suscitent l’appétit de plusieurs grandes compagnies internationales, parmi lesquelles le géant Chinois Sinopec, qui n’a pas tardé à manifester son intérêt pour leur rachat.
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a procédé, ce 31 octobre 2012, au renforcement de ses capacités de production en électricité sur le réseau interconnecté de Libreville avec une puissance supplémentaire de 20 mégawatts disponible au quotidien.
Embarqué en 2010 dans l’ambitieux projet d’industrialisation de la filière bois, le Gabon bute sur une difficulté de taille : l’absence de main d’œuvre formée. Une préoccupation largement débattue les 24 et 25 octobre derniers à l’occasion l’atelier sur la refonte des programmes de formation à l’École nationale des eaux et forêts (Enef).
La Compagnie d’exploitations commerciales africaines-gabonaise de distribution, (Ceca-Gadis) s’est implantée le 26 octobre dernier au Sao Tomé et Principe. Cette ouverture sur l’archipel intervient dans le cadre de la volonté de développement du groupe à l’international.
Grosse performance pour la compagnie pétrolière Maurel & Prom qui vient d’annoncer avoir franchi la barre des 20 000 barils/jour au Gabon. La junior française du pétrole reste cependant loin derrière les ténors Shell et Total Gabon.
Le rapport «Doing Business 2013», publié le 23 octobre 2012 par la Banque Mondiale et la Société financière internationale (IFC), place le Gabon au 170e rang sur 185 économies au sujet de la «facilité de faire des affaires» dans un pays. Une régression de cinq places par rapport à 2012.
Les responsables de la compagnie de téléphonie mobile, Airtel Gabon, en tête desquels le nouveau directeur général, Antoine Pamboro, ont lancé récemment à Libreville la campagne «la voix du Gabon». Une campagne d’un mois, dite «institutionnelle», qui a pour mission principale la célébration de toutes les valeurs du pays.
De l’énergie, du bois, du minerai, des usines et des infrastructures diverses ont ponctué la randonnée, du 10 au 13 octobre 2012, sur «la piste des chantiers de l’Émergence», ce voyage de presse qui a permis de constater, de visu, quels investissements publics annoncés ont été réalisés ou démarrés. Il n’y avait nulle part d’éléphant blanc et il n’y avait pas que des annonces. Du concret ? Oui, il y a du concret…
Face à l’impassibilité de Gabon Airlines concernant son Boeing 767 immobilisé depuis août 2011 sur le tarmac de l’aéroport d’Addis-Abeba, en Éthiopie, la compagnie Ethiopian Airlines a accordé à son homologue, un délai supplémentaire de 30 jours à l’issue duquel elle vendra l’appareil.
Si les entreprises publiques sont un formidable instrument pouvant permettre à l’État d’orienter sa politique économique et sociale, au Gabon elles se font surtout remarquer par une gestion opaque et une efficacité loin de répondre aux attentes. Leurs dirigeants sont pour la plupart des «roitelets», pour paraphraser Omar Bongo au sujet des ministres qui se croyaient tout permis. Petit tour d’horizon.